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Jean-Paul II

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    beatrice.France
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    00 16/03/2006 20:29
    On peut poster ici tous les articles, photos et videos relatifs à Jean-Paul II, ses relations avec le Cardinal Ratzinger, son procès en béatification, etc..

    Et pour commencer, cette nouvelle, vue sur le site du Salon Beige:

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    sylvie.france
    Post: 327
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    00 16/03/2006 20:57
    La religieuse française
    eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1503062_jean_paul



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    beatrice.France
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    00 25/03/2006 15:18
    Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger
    Un court extrait d'une émission de la RAI ("Visto da vicino"), diffusée au lendemain de l'élection, témoigne de la grande affection qui unissait les "deux papes"

    [Modificato da beatrice.France 25/03/2006 15.43]

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    maryjos
    Post: 154
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    00 26/03/2006 20:30
    Merci beaucoup!
    Cheres amies de la France!
    Merci beaucoup! Ce video est "short but oh so sweet" - something I never hoped to see!
    Court mais si douce - est-ce que les mots sont droit?

    Amities - Mary x [SM=g27811]

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    beatrice.France
    Post: 429
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    00 27/03/2006 08:00
    Une très belle animation Flash...
    ... en mémoire de Jean-Paul II

    http://66.49.246.193/pellerinfh/PopeJohnPaulII_files/PopeJohnPaulII.html

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    sylvie.france
    Post: 361
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    00 31/03/2006 23:50
    permanent.nouvelobs.com/europe/20060331.FAP7473e.html?1546

    Un an après sa mort, l'entourage de Jean Paul II met en exergue la souffrance du pape --Par Nicole Winfield--

    AP | 31.03.06 | 17:32

    XAK152-0331061113

    CITE DU VATICAN (AP) -- Sportif, combattant, voyageur enthousiaste, Jean Paul II s'est imposé de son vivant comme le pape qui a contribué à la chute du communisme, parcouru le monde à la rencontre des fidèles, communié avec la jeunesse.

    Un an après sa mort, son entourage le dépeint surtout comme le pape de la douleur, une souffrance au coeur du plaidoyer pour sa canonisation.
    Son successeur Benoît XVI est le premier à rappeler ses dernières années, qui exposèrent aux yeux de tous le calvaire d'un pape malade et âgé, affaibli par Parkinson.
    Dans ses discours et lors d'une visite à la clinique Gemelli, où Jean Paul II fut soigné, le nouveau souverain pontife a évoqué plusieurs fois le "chemin de souffrance et de silence" de Jean Paul II.
    En décembre dernier, dans un discours devant la Curie romaine, il rappelait la "bénédiction muette du dimanche de Pâques, au cours de laquelle, à travers toute la douleur, nous avons vu resplendir la promesse de la résurrection, de la vie éternelle".
    Quelques jours avant sa mort, le pape, qui venait de subir une trachéotomie, avait tenté en vain de prononcer quelques mots devant les fidèles rassemblés place Saint-Pierre.

    "Le Saint-Père, à travers ses paroles et ses oeuvres, nous a donné de grandes choses; mais la leçon qu'il nous a donnée de la chaire de la souffrance et du silence est tout aussi importante", a souligné Benoît XVI.

    Un nouveau livre sur Jean Paul II, écrit par celui qui fut longtemps son secrétaire particulier, le cardinal Stanislaw Dziwisz, et son ancien médecin personnel, le Dr Renato Buzzonetti, recherche le fil continu de cette souffrance dans sa vie, remontant de son enfance jusqu'à sa mort, le 2 avril 2005 à 21h37, en passant par l'attentat de 1981.

    Stanislaw Dziwisz commence en soulignant que Karol Wojtyla, qui allait devenir Jean Paul II, perdit sa mère à l'âge de neuf ans et son frère quatre ans plus tard.

    "Les pensées sur la souffrance, sur la croix, sur le caractère éphémère de la vie et sur la mort ont toujours accompagné sa vie", écrit Mgr Dziwisz dans ce livre "Laissez-moi partir: la force dans la faiblesse de Jean Paul II". "L'infirmité du pape a révélé qui il était au monde, qui l'a accompagné de ses prières".

    C'est sur cette souffrance, lien avec la Passion du Christ, que se construit l'argumentation pour la canonisation de Jean Paul II.
    Son procès en béatification a été ouvert moins de trois mois après sa mort, une procédure accélérée par Benoît XVI.
    Mgr Slawomir Oder, le prélat polonais chargé de réunir tous les éléments plaidant pour la béatification, première étape vers la canonisation, reconnaît que la vie de souffrance de Jean Paul II constitue un thème-clé de son enquête.
    "C'est la dimension qui était très présente dans la vie de Jean Paul II, surtout dans les dernières années", confiait-il récemment.
    "C'est donc un aspect qui sera examiné à juste titre dans la procédure." AP
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    sylvie.france
    Post: 362
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    00 01/04/2006 00:58
    02 AVRIL 2006


    texte de KIKO
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    +Kiko+
    Post: 135
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    00 02/04/2006 02:12
    Cher Pape Jean-Paul II,

    C’est avec une intense émotion que j’écris ces mots. Il y a un an jour pour jour, le monde perdait en Toi le plus grand de ses saints. Je me souviens encore de toutes les larmes que j’ai versées, de ma peine inconsolable. Je me rappelle que ni la Mort ni la Résurrection du Christ ne pouvaient m’apporter de réconfort. Il m’était inutile de prier Marie : ma tristesse était toujours aussi grande.

    Je ne pourrai jamais T’oublier, parce que Tu as été – et Tu es toujours – très présent dans ma vie. Quand Tu gouvernais l’Église, je priais pour Toi tous les jours, je T’aimais et je Te vénérais, Tu étais constamment présent à mon cœur. Maintenant que Tu es auprès de Dieu, je Te prie parce que Tu nous inondes de grâces, et Tu sais que je n’ai pas hésité à T’invoquer le jour même de Ta naissance au Ciel, ce 2 avril 2005.
    Déjà lors de Ta vie terrestre je Te considérais comme un très grand saint, et je me rappelle parfaitement de cette question que j’avais posé à mon père il y a maintenant quelques années : « Penses-tu que le Pape sera un jour béatifié ? ». Il va de soi que sa réponse fut positive.

    Ma rencontre avec Toi a été une lumière pour ma vie souvent obscure. Ton regard s’est peut-être posé sur moi, à Lourdes, ce 14 août 2004, où j’avais attendu deux heures sous un soleil brûlant afin de pouvoir T’approcher. Grâce à la Vierge Marie j’avais eu la grâce presque inespérée de Te voir passer à quelques mètres de moi. Je ne pourrai jamais oublier ces instants de pur bonheur.

    Quand Tu souffrais, j’aurais voulu donner ma vie pour Toi, je n’ai cessé de penser à Toi avec amour et douleur, de prier pour Toi et de craindre le moment que je redoutais depuis si longtemps. Tu étais comme le Christ sur la Croix, muet, immobile, tourné en dérision par Tes ennemis, mais pendant ce temps, l’Église se sanctifiait et un torrent de grâces pleuvait sur nous, grâce à Toi et à Ta douleur qui nous était pour nous purification et mérites.

    Quand Tu es mort, ce fut pendant un instant comme si le monde entier et l’Église s’écroulaient autour de moi, comme si plus rien n’existait, comme si Dieu m’était totalement inconnu, parce que n’était qu’à travers Toi que je pouvais voir Son Fils Jésus-Christ.
    Tu n’étais plus là, l’humanité était plongée dans le deuil, tous les êtres vivants pleuraient, toutes les choses inanimées s’affligeaient. Et moi, comme tant d’autres, je restais de longs moments à penser à toi et à me lamenter, incapable de faire autre chose, tellement ma douleur était grande. Je peux le dire sans exagérer : Ta mort fut la plus grande peine de toute ma vie.

    Tu étais si bon, Tu étais une lumière pour les hommes de notre temps. C’est Toi qui nous a appris à garder l’Espérance, à ouvrir grandes les portes au Christ, à aimer et vénérer Sa Mère, mais aussi à défendre la liberté et les droits de l’homme, à accueillir toute personne avec amour, à militer pour le respect de la vie humaine et à protéger l’enfant qui va naître, à nous tourner vers les croyants des autres religions…
    Tu nous a fais comprendre que nous étions tous appelés à devenir saints et que nous avions tous une valeur infinie aux yeux du Père. Grâce à Toi j’ai découvert que tout homme est enfant de Dieu, et que le Seigneur nous aime tous également, quelle que soit notre religion. Pour Lui cela ne fait aucune différence.

    Nous avons tant reçu de Toi ! Tu as tant fait que jamais nous ne pourrons Te remercier ! Alors, cher Pape Jean-Paul, accepte ces quelques mots que je T’adresse comme un modeste remerciement. Je ne T’oublierai jamais. Tu resteras toujours pour moi un guide, un protecteur, un père, un pasteur.

    Quand Tu nous a quittés j’ai pensé que l’Église ne pourrait pas continuer sans Toi. J’avais bien peu de Foi ! Je me disais aussi que jamais je ne pourrai aimer Ton successeur autant que je T’aimais, parce que Tu étais vraiment l’être humain que j’aimais plus que tout ; plus que mon père, plus que ma mère, plus que tous les autres.
    Mais Tu m’as accordé une grande grâce : celle d’aimer et d’accueillir Celui que Tu nous a envoyé pour Te succéder. Grâce à Toi j’ai pu sécher mes larmes, connaître à nouveau la joie. Quand Benoît XVI a été élu, j’ai éprouvé un bonheur semblable à la souffrance que Ta mort m’avait causée.

    La plus grande grâce que l’Église et le monde ont reçue de toi fut l’élection de Joseph Ratzinger. Je n’avais absolument pas fait attention à Lui lors de Tes funérailles, parce que toutes mes pensées allaient vers Toi. Puis, Benoît XVI est entré comme un tsunami d’amour dans ma vie, et je L’aime comme je T’aime, sans que cela n’enlève rien à la vénération et l’amour que mon cœur Te porte.
    Je Te remercie, parce qu’aujourd’hui je peux réellement dire que j’aime le Pape, notre Pape Benoît, et qu’après le Christ et la Vierge, c’est Lui qui a la première place dans ma vie et dans mon cœur. Merci Pape Jean-Paul, pour le don inestimable que Tu as fait à l’Église de Ton ami fidèle, Benoît XVI. Je T’en prie, conserve-Le toujours à notre affection et soutiens-Le dans cette mission difficile que Tu menas à bien pendant tant d’années.

    Je ne crains pas la mort parce que je sais que quand mon heure viendra, enfin je Te reverrai, Toi que j’ai tant aimé. Dans la joie suprême mes yeux se fermeront et c’est alors que je serai face à Toi, au pied du trône de la Vierge Marie, et avec Toi je pourrai m’exclamer : « Seigneur Jésus-Christ, je Te louerai éternellement ! ».

    Merci pour tout ce que Tu as fait pour moi et pour tant d’hommes. Tu es ma lumière. Ton nom est gravé au plus profond de mon cœur, et je m’en réjouis.

    Cher Saint-Père, adieu… et merci !
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    beatrice.France
    Post: 449
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    00 02/04/2006 08:39

    La plus grande grâce que l’Église et le monde ont reçue de toi fut l’élection de Joseph Ratzinger. Je n’avais absolument pas fait attention à Lui lors de Tes funérailles, parce que toutes mes pensées allaient vers Toi. Puis, Benoît XVI est entré comme un tsunami d’amour dans ma vie, et je L’aime comme je T’aime, sans que cela n’enlève rien à la vénération et l’amour que mon cœur Te porte.
    Je Te remercie, parce qu’aujourd’hui je peux réellement dire que j’aime le Pape, notre Pape Benoît, et qu’après le Christ et la Vierge, c’est Lui qui a la première place dans ma vie et dans mon cœur. Merci Pape Jean-Paul, pour le don inestimable que Tu as fait à l’Église de Ton ami fidèle, Benoît XVI. Je T’en prie, conserve-Le toujours à notre affection et soutiens-Le dans cette mission difficile que Tu menas à bien pendant tant d’années.



    C'est très beau, ce que tu écris là, kiko (et pas seulement le passage que je recopie).
    C'est le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la continuité de la papauté. Mais ce n'est pas un hasard si, après Jean-Paul II, tu t'es mis à aimer Benoît XVI. L'Eglise n'est pas seulement une entreprise humaine, et l'Esprit-Saint choisit le meilleur.

    [Modificato da beatrice.France 02/04/2006 8.39]

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    sylvie.france
    Post: 371
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    00 07/04/2006 23:50
    Mgr Jean-Michel di Falco Léandri nous offre un superbe :

    "Hommage à Jean-Paul II, un an après son décès"

    diocesedegap.over-blog.com/

    très beau , à visiter en urgence
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    beatrice.France
    Post: 468
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    00 08/04/2006 17:29
    Telefilm disponible à la Fnac
    [SM=g27811]



    Voir la boutique en ligne de LA FNAC

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    beatrice.France
    Post: 474
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    00 10/04/2006 11:29
    Dans le FIGARO MAGAZINE de cette semaine, cette belle image de la veillée en hommage à Jean-Paul II, samedi dernier, Place Saint-Pierre:



    L'image est en plus grand format ICI

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    sylvie.france
    Post: 467
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    Utente Senior
    00 26/04/2006 23:15
    Douceur , beauté, tendresse, complicité ... deux personnages merveilleux, rayonnants, lumineux ....





    photos : France2 23/04/2006
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    sylvie.france
    Post: 468
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    00 26/04/2006 23:25



    photos : France2 23/04/2006
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    @Andrea M.@
    Post: 310
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    00 18/01/2007 12:35
    Concernant la béatification de Jean Paul II
    Deux ans après, le procès de béatification de Jean-Paul II

    Le dossier pourrait rapidement passer au Vatican

    ROME, Mercredi 17 janvier 2007 (ZENIT.org) – Le procès diocésain pour la béatification et canonisation de Jean-Paul II pourrait se conclure à Rome le 2 avril prochain, soit deux ans après la mort de Jean-Paul II, a annoncé, mardi, la télévision publique polonaise (TVP).

    Dès novembre 2005, nous évoquions la guérison d’une religieuse française mentionnée par l’archevêque de Cracovie, le cardinal Stanislas Dziwisz. Selon lui, les religieuses de sa communauté ont invoqué pour elle l’intercession de Jean-Paul II, dès octobre 2005. Elle a été guérie alors que les sœurs priaient ensemble à son chevet.

    Un autre miracle aurait eu lieu en Italie, dans le diocèse de Salerne : la guérison d’un jeune Italien. La guérison a été annoncée par l’archevêque, Mgr Pierro (cf. Zenit du 3 novembre 2006). Les médecins ne s’expliquent pas cette guérison immédiate et durable.

    Rappelons que la reconnaissance officielle d'un miracle est la condition nécessaire à l’aboutissement positif d’un procès de béatification, si le futur bienheureux n’est pas mort martyr. Le procès a lieu en deux temps : il est d’abord instruit dans le diocèse où est décédé le futur bienheureux, et ensuite au Vatican.

    Le procès diocésain de la béatification et de la canonisation de Jean-Paul II a ainsi été ouvert à Rome le 28 juin 2005, en la basilique Saint-Jean du Latran, par le cardinal vicaire Camillo Ruini, et le postulateur, Mgr Slawomir Oder, un prêtre polonais du diocèse de Torun, a alors prêté serment.

    Lorsque le procès sera clos pour le diocèse de Rome, les dossiers dûment scellés seront transmis au Vatican à la congrégation pour les Causes des saints. Si le procès aboutissait à une béatification, ce serait la porte ouverte à la canonisation.

    Mais rappelons que pour qu’un bienheureux soit canonisé, acte qui engage l’autorité du pape, il faut l’authentification d’un autre miracle, survenu après la béatification.

    Les différentes guérisons miraculeuses éventuellement survenues du vivant de la personne ne sont pas prises en compte: le but étant de prouver une manifestation de la communion du défunt avec Dieu après sa mort. Les cardinaux Francesco Marchisano, Javier Lozano Barragan et Stanislas Dziwisz ont évoqué de tels fait documentés dès le lendemain de la mort de Jean-Paul II.

    La cause de béatification de Jean Paul II tient tout particulièrement à cœur à Benoît XVI. Il l’a exprimé notamment aux pèlerins polonais au cours de l’audience générale du mercredi 6 juillet 2005, en ces termes : « Je salue tous les Polonais présents ici. Je me réjouis avec vous pour l’ouverture qui a eu lieu la semaine dernière, du procès de Béatification du Serviteur de Dieu, ce cher pape Jean Paul II. Je confie à vos prières le déroulement de cette Cause. De tout cœur, je vous bénis ».

    Benoît XVI a même souhaité, lors de son voyage en Pologne, en mai 2006, une béatification et une canonisation « rapides ».

    Dès les congrégations générales qui ont marqué la vacance du siège apostolique, de nombreux cardinaux ont eux-mêmes signé une pétition dans ce sens avant le conclave de 2005.

    La béatification et la canonisation ont été demandées également par les fidèles. Lors des funérailles de Jean-Paul II, le 8 avril 2005 et lors de l’ouverture du procès de béatification, la foule a scandé, en brandissant des calicots : « Santo Subito », « Saint tout de suite ».

    Le préfet de la congrégation pour les Causes des saints, le cardinal José Saraiva Martins a confié l’an dernier à Zenit avoir ressenti, en regardant parmi les innombrables lettres et courriers électroniques reçus par sa congrégation « vraiment l’expression d’un sens commun », la même impression que pour Mère Teresa, précisait-il.

    Rappelons que, dans les normes publiées en 1983 à la suite de la constitution apostolique Divinus perfectionis magister, Jean-Paul II a ramené de trente ans (droit canon de 1917) à cinq ans après la mort du serviteur de Dieu le délai requis avant l’ouverture d’une cause. Mais il avait lui-même autorisé, en 1999, l’ouverture du procès diocésain de Mère Teresa de Calcutta deux ans seulement après la mort de celle-ci.

    Le vicariat de Rome, où a été ouverte la cause de Jean-Paul II, avec la dispense d’attendre ce même délai canonique, de 5 ans, donné par Benoît XVI, a également mis à la disposition de ceux qui sont intéressés par elle un site Internet en six langues (http://www.vicariatusurbis.org/beatificazione) et il publie une revue consacrée à la cause, intitulée Totus Tuus.

    Le postulateur a invité les fidèles à apporter par lettre ou par courrier électronique, toute documentation susceptible de nourrir l’enquête :

    Mons. Slawomir Oder
    Vicariato di Roma
    Piazza San Giovanni in Laterano 6/A
    00184 - ROMA
    Italie

    Courriel : postulazione.giovannipaoloII@vicariatusurbis.org

    Voici la prière officielle publiée par le site en différentes langues :

    « O Sainte Trinité, Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour. Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie, il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi. Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels. Amen ».

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    @Andrea M.@
    Post: 353
    Registrato il: 14/05/2006
    Utente Senior
    00 25/01/2007 22:17
    Le livre écrit par son sécretaire
    « Une vie avec Karol » : Le témoignage extraordinaire du cardinal Dziwisz

    Conversation avec le journaliste Gian Franco Svidercoschi

    ROME, Mercredi 24 janvier 2007 (ZENIT.org) – « Una vita con Karol » (Une vie avec Karol) : c’est le titre du témoignage extraordinaire du cardinal Stanislaw Dziwisz, qui fut pendant quarante ans l’ombre de Karol Wojtyla. Publié par les Editions Rizzoli et la Librairie Editrice Vaticane, il sortait ce mercredi dans les librairies italiennes. Il sera édité en France par Desclée Du Brouwer, une marque éditoriale de « Parole et Silence », en co-édition avec Le Seuil. La sortie en librairie est prévue le 8 février.

    Nous publions ci-dessous deux courts extraits de ce témoignage…

    Le choc des civilisations

    Extraits du chapitre 34 « Tuer au nom de Dieu ? »

    Le 11 septembre 2001 le pape a assisté à l’effondrement des deux Tours à la télévision. Le Saint-Père se trouvait à Castelgandolfo. Le téléphone sonna et à l’autre bout du fil il entendit la voix bouleversée du cardinal Sodano, Secrétaire d’Etat. Il demanda qu’on allume télévision et vit ces images dramatiques, l’effondrement des Tours avec à l’intérieur, emprisonnées, tant de pauvres victimes. Il passa le reste de l’après-midi entre la chapelle et la télévision, en traînant toute sa souffrance derrière lui.

    Le lendemain matin, le pape célébra la messe. Puis il tint une audience spéciale place Saint-Pierre. Je me souviens de ses paroles : « Un jour sombre dans l’histoire de l’humanité ». Je me souviens également qu’avant la prière, on demanda aux fidèles de ne pas applaudir, de ne pas chanter. C’était un jour de deuil.

    Il était préoccupé, il avait très peur que les choses ne se terminent pas là, que l’attentat déclenche une escalade de violence sans fin. Egalement parce que, selon lui, la croissance de la plaie terroriste était due, entre autres, à l’état de grave pauvreté, au manque de possibilités d’éducation et de développement culturel dont souffraient de nombreux peuples arabes. Par conséquent, pour venir à bout du terrorisme il était nécessaire d’éliminer dans le même temps les énormes inégalités sociales et économiques entre le Nord et le Sud.

    Pages 211-212 (de l’édition italienne)

    Mars 2003, le pape tente d’empêcher la deuxième Guerre du Golfe.

    15 mars 2003, un samedi. Accompagné du cardinal Sodano et de Mgr Tauran, le Saint-Père reçoit le cardinal Pio Laghi de retour de sa mission aux Etats-Unis. Le cardinal Laghi, sans considérer pour autant que tout était perdu, rapporte ce qu’avait dit le président américain. Bush comprenait parfaitement les raisons morales du pape, mais désormais il ne pouvait plus revenir en arrière. Il avait imposé un ultimatum de 48 heures à Saddam Hussein.

    Entre-temps, le cardinal Etchegaray avait déjà apporté la réponse, pas complètement négative mais assurément ambiguë, des gouvernants irakiens : ils étaient disposés à collaborer avec les inspecteurs des Nations Unies, mais étaient réticents à l’égard des « armes de destruction de masse ».

    On savait désormais tout ce que l’on devait savoir. Et ainsi, à partir de cette rencontre du 15 mars fut rédigé le texte de l’Angélus du lendemain, renfermant, à la fois, un appel venant du cœur et un appel adressé aussi bien à Saddam Hussein qu’aux pays qui composaient le Conseil de Sécurité de l’ONU. Et tout en le lisant à la fenêtre, le Saint-Père voulut comme accompagner cette ultime espérance qui prenait les chemins du monde. Par trois fois il répéta : « Il est encore temps de négocier ! ». « Il n’est jamais trop tard ! ». Mais tout cela, à l’évidence, ne lui sembla pas suffisant. Il avait compris, au-delà des escalades, que la situation était désormais sur le point de basculer, et que l’on s’acheminait vers la guerre, avec le risque, par-dessus tout, qu’elle se transforme en une guerre de civilisation ou, pire, en une « guerre sainte ». Alors, il sentit le besoin de dire ce qu’il avait sur le cœur, d’apporter son témoignage personnel. Il voulut rappeler qu’il appartenait à la génération de ceux qui avaient connu la guerre, et donc, pour cette raison également, il sentait le devoir d’affirmer : « Jamais plus la guerre ! ». D’où je me trouvais dans le bureau, je le voyais seulement de profil, mais je le voyais. Je voyais son visage qui se crispait toujours plus, et sa main droite qui semblait vouloir donner plus de force à sa parole.

    Pages 212-213 (de l’édition italienne)

    [Traduction des extraits réalisée par Zenit à partir de l’italien]
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    @Andrea M.@
    Post: 866
    Registrato il: 14/05/2006
    Utente Senior
    00 11/03/2007 19:35
    Jean Paul II et le rapport avec le gouvernement chinois
    Jean-Paul II avait écrit à Deng Xiao-Ping pour demander la liberté religieuse en Chine

    Une occasion manquée ?

    ROME, Jeudi 8 mars 2007 (ZENIT.org) – Jean-Paul II avait écrit au président chinois Deng Xiao-Ping en 1983 pour demander la liberté religieuse pour les chrétiens, révèle le sénateur italien Vittorino Colombo, dans les colonnes du quotidien catholique italien Avvenire.

    Un épisode raconté au moment où l’on attend pour Pâques une lettre de Benoît XVI aux catholiques de Chine.

    Le sénateur de la Démocratie chrétienne a en effet porté lui-même cette lettre au leader chinois. Le Vatican l’avait même autorisé à discuter de Taiwan, mais on lui refusa la rencontre avec le président.

    C’est le 15 novembre 1983 que le pape Jean-Paul II avait reçu au Vatican le sénateur Colombo, qui devait se rendre à Pékin à la tête d’une délégation de l’Institut italo-chinois, qu’il présidait.

    Le lendemain, Mgr Achille Silvestrini, alors secrétaire du Conseil pour les Affaires publiques de l’Eglise – et créé cardinal ensuite – écrivait au sénateur : « Je vous envoie ce document comme convenu. Ci-joint un cadeau dont vous pouvez dire qu’il vient personnellement du donateur, et a été remis à vous personnellement : ce sont trois médailles (or- argent – bronze) c’est-à-dire le triptyque de l’élection de 1978. Que le Seigneur guide vos pas et éclaire votre parole ».

    Les mots « document », « cadeau », « personnel », « élection » sont soulignés.

    C’est donc « chargé expressément par le pape » que Vittorino Colombo devait remettre la lettre et les médailles directement à Deng Xiao-Ping, leader indiscuté de la Chine continentale.

    Le sénateur eut quelques entretiens préalables avec l’ambassadeur de Chine populaire à Rome en 1983, et il en avait averti le Saint-Siège. Un calendrier des rendez-vous avait été concordé, et l’assurance d’une rencontre avec le président Deng avait été donnée.

    Le sénateur aurait abordé explicitement deux questions avec le leader chinois: la liberté religieuse des catholiques – avec la douloureuse distinction entre Eglise « patriotique » et Eglise « souterraine », et la question de Taiwan, avec laquelle le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques depuis 1951, provoquant l’ire de Pékin qui demandait la rupture avec Taipei comme présupposé aux négociations.

    Cette lettre, « personnelle », citée toujours par le quotidien, pose les deux questions, qui sont liées. « Je suis d’avis, écrit Jean-Paul II, que la poursuite du bien commun de l’humanité encourage quelque chose qui est aussi parmi mes plus vifs désirs : un contact direct entre le Saint-Siège et les autorités du Peuple chinois ».

    Le patriotisme des catholiques chinois, insiste le pape polonais, en citant ce « profond sens de la loyauté et de l’amour pour leur terre ») n’est absolument pas remis en question par le fait qu’ils soient unis « au Pape et aux communautés catholiques de tous les autres pays ».

    «Il s’agit d’un lien, explique Jean-Paul II, qui est essentiel pour la foi religieuse des catholiques et qui du reste ne peut pas menacer l’idéale et concrète unité de leur Nation, ou être au détriment de son indépendance et de sa souveraineté».

    A propos de Taiwan, Jean-Paul II affirme, indique la même source : « Elle représente sans aucun doute une situation complexe dans laquelle le Saint-Siège s’est trouvé impliqué en raison d’une série d’événements pas toujours dépendants de sa volonté ».

    Le pape Jean-Paul II affirme : « Je suis de toute façon confiant que, dans le cadre d’un examen concret de la question, il sera possible d’arriver à une solution positive…».

    Le dialogue entre Pékin et le Vatican aurait pu reprendre grâce à la visite du sénateur italien.

    Or, rappelons qu’en mai 1983, la béatification par Jean-Paul II de deux salésiens martyrs en Chine avait bloqué les choses. Le document du pape semblait être une main tendue par-delà cet incident diplomatique.

    C’est pourquoi le pape Jean-Paul II demandait dans sa lettre au leader communiste de « permettre au sénateur Vittorino Colombo, dans l’esprit de l’amitié qu’il porte à la grande Nation chinoise, et étant donné la connaissance qu’il a du Saint-Siège et de l’Eglise, de pouvoir exposer à fond toutes les considérations utiles sur ce problème important des rapports entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine. Il en est chargé par moi expressément…».

    En 1971, le sénateur italien avait réussi à obtenir la réouverture, pour la première fois, de la cathédrale de Pékin pour la messe des hôtes étrangers.

    Il avait rencontré le ministre Chou Enlai, et, par la suite, en 1978 et en 1981, également Deng Xiao-Ping lui-même, ainsi que différentes hautes autorités chinoises du Parti communiste et du gouvernement. Il en avait tiré la conviction que les questions de la liberté religieuse et de Taiwan devaient être traitées de façon contemporaine.

    Il avait pour cela informé le pape Jean-Paul II à différentes reprises à Castel Gandolfo en août 1982, mais aussi le cardinal Agostino Casaroli, Secrétaire d’Etat.

    Quelques indices de dégel avaient été perçus, et la lettre de Jean-Paul II aurait dû faire avancer le dialogue.

    Mais le sénateur italien se voit refuser la rencontre avec le président Deng Xiao-Ping, et ce fut une douche froide : « Le président ne se sent pas très bien, il est très occupé, il ne pourra vous recevoir » lui répond Wang Binan, président de l’Association pour l’Amitié des Peuples.

    Le sénateur demande au moins une rencontre avec le premier ministre Zhao Zhung. Qui le reçoit à 17 h le 23 novembre. Et il l’informe que le président a bien reçu la lettre : « Nous l’avons examinée ensemble »,dit le Premier ministre.

    Mais il ajoute que le document du pape est « très compliqué et réclame un examen plus approfondi…» et que pour « les développement ultérieurs » le sénateur doit « se tenir en contact » avec l’ambassadeur à Rome. Une invitation à la patience.

    Vittorino Colombo répond qu’il faut au contraire « accélérer », que la lettre manifeste la « disponibilité » du Saint-Siège et que Pékin doit faire de même.

    Le ministre Zhao répond : « Merci, merci! J’ai écouté attentivement le point de vue exprimé par Votre Excellence ».
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    @Andrea M.@
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    00 13/03/2007 14:03
    Progrès dans la béatification de Jean Paul II
    Conclusion de la cause diocésaine de béatification du pape Jean-Paul II

    Nouvelle annnoncée dans les paroisses de Rome

    ROME, Lundi 12 mars 2007 (ZENIT.org) – La phase diocèsaine de la cause de béatification et canonisation du pape Jean-Paul II s’achèvera le 2 avril prochain, à l’occasion du deuxième anniversaire de sa mort. Benoît XVI présidera une messe de requiem à Saint-Pierre.

    La nouvelle a été annoncée ce dimanche dans toutes les paroisses du diocèse par une lettre du cardinal vicaire du pape pour Rome, Camillo Ruini, à la suite de la communication du postulateur de la cause, Mons. Slawomir Oder.

    La session de clôture de l’enquête diocésaine sur la vie, les vertus et la renommée de sainteté du Serviteur de Dieu Jean-Paul II aura en effet lieu publiquement en la cathédrale du pape, la basilique Saint-Jean du Latran, lundi 2 avril, à midi. C’est un acte « strictement juridique » mais qui se déroulera dans un climat de prière, après la célébration de l’office de sexte.

    C’est en cette même basilique qu’avait eu lieu l’ouverture de la cause, le 28 juin 2005, à moins de trois mois de la mort de Jean-Paul II, grâce à la dispense accordée par Benoît XVI.

    A l’issue de la célébration, le cardinal Ruini inaugurera une exposition de dessins intitulée « Totus Tuus. Jean-Paul II dans 60 dessins ».

    Le cardinal Runi invite les catholiques du diocèse de Rome à participer à la session de clôture et surtout « à participer à la messe de requiem du souverain pontife Jean-Paul II » que Benoît XVI présidera en la basilique vaticane l’après-midi même de ce 2 avril, à 17 h 30.

    Mons. Oder a précisé au micro de Radio Vatican que « la clôture de la phase diocésaine signifie que nous avons conclu l’enquête et les interrogatoires de tous les témoins », « la commission historique a accompli sa tâche, a présenté son rapport, et toute la documentation est prête à être transmise à la congrégation pour les Causes des saints ».

    « Sous certains aspects, le procès a certainement été très rapide, faisait remarquer Mons. Oder, et probablement plus rapide que les autres. Le délai entre la mort de Jean-Paul II et l’ouverture de la cause, a certainement été tout à fait exceptionnel. Mais pour ce qui est du déroulement du procès, je pense que la durée de la phase diocésaine est comparable à celle d’autres procès récents, par exemple, celui de Mère Teresa ».

    Ce qui ressort le plus de cette enquête, ajoutait Mons. Oder, c’est la personnalité d’un pape proche, d’un pape que beaucoup appellent « notre pape », ou simplement « notre Karol ». Les témoignages qui viennent de toutes les régions du monde sont la démonstration de l’universalité du message de Jean-Paul II. Il y a vraiment une diffusion mondiale de l’amour pour ce grand pape, qui a accompagné les dernières décennies de notre histoire. C’est un pape proche, aimé, un pape qui est entré dans nos maisons comme le membre de notre famille la plus proche.
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    @Andrea M.@
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    00 20/03/2007 23:24
    Concernant la béatification de Jean Paul II
    Béatification de Jean-Paul II : Guérison d’une religieuse française

    Fin du procès « sur le miracle »

    ROME, Mardi 20 mars 2007 (ZENIT.org) – Le miracle dû à l’intercession de Jean-Paul II, après sa mort, et qui ouvrira la porte à sa béatification, concerne bien une religieuse française atteinte auparavant de la maladie de Parkinson, comme nous l’avions annoncé (cf. Zenit du 31 janvier 2006).

    Un communiqué du postulateur de la cause de béatification et canonisation de Jean-Paul II, Mons. Slawomir Oder a confirmé mardi matin cette nouvelle qu’il avait alors évoquée comme une possibilité.

    Rappelons qu’un autre miracle sera nécessaire, après sa béatification pour la canonisation.

    Procès « sur le miracle »
    Le postulateur annonce que le procès sur le miracle présumé post-mortem, « Super Miro » se conclura vendredi prochain 23 mars, et quelques précisions pourraient être données à cette occasion sur le cas par l’évêque local chargé de l’enquête.

    Et à ce propos le postulateur confiait déjà il y a plus d’un an : « Je suis ému, disait-il, en pensant que c’était la même maladie qui a détruit le Saint-Père et qui empêchait cette pauvre sœur de faire son travail (...). Pour moi, c’est un autre signe de la créativité de Dieu ».

    Il s’agirait, avait alors précisé le postulateur, d’une religieuse « relativement jeune » travaillant au service « de nouveaux-nés » et la guérison serait advenue en octobre 2005.

    Le postulateur avait évoqué l’an dernier l’existence de trois autres miracles, d’Amérique du Sud, des États-Unis, et de Chine.

    Réputation de sainteté
    Mons. Oder a précisé que « le matériel rassemblé par le tribunal sera remis à la congrégation pour les Causes des saints ».

    « Il s’agit, précisait-il, des déclarations des témoins proposés par le postulateur et des témoins cités d’office par le tribunal lui-même. On transmettra en outre à la congrégation les documents liés au rapport de la commission historique ».

    « Les témoignages spontanés que l’on a fait parvenir au bureau du postulateur seront utiles pour vérifier la ‘réputation de sainteté’ qui, avec la vie et l’exercice héroïque des vertus, constituent l’objet de l’enquête diocésaine », a précisé le postulateur.

    « Ces témoignages contiennent surtout, ajoutait-il, des opinions sur la sainteté du candidat ou concernent les grâces que les personnes considèrent avoir reçues par l’intercession du serviteur de Dieu. Il s’agit de différentes grâces matérielles et spirituelles ».

    Pour ce qui est de la date éventuelle de la béatification, Mons. Oder dit être dans l’incapacité de donner une date de clôture du procès qui s’ouvrira ensuite au Vatican, précisant que ce n’est d’ailleurs pas de sa compétence.

    Mais, souligne-t-il, ce temps d’attente est précieux et doit être utilisé pour mieux connaître « la vie, l’enseignement et la spiritualité » de Jean-Paul II.

    Les « voix contraires »
    Pour ce qui est de l’existence de la « voix contraire » dans le procès, Mons. Oder souligne qu’il s’agit d’un « fait évangélique ».

    « Jésus, explique-t-il, a dit, ‘Heureux serez vous lorsque l’on dira toute sorte de mal contre vous…’. On ne doit pas s’étonner de l’existence de voix qui ne se situent pas dans la ligne de l’opinion qui prévaut à propos de la sainteté du Serviteur de Dieu. La figure du pape est riche. Il a été présent dans la vie de l’Eglise et dans l’histoire pendant longtemps. Les réactions différentes des personnes vis-à-vis de lui sont donc compréhensibles ».

    Mons. Oder rappelle que « dans son édit, le cardinal vicaire a appelé tous ceux que cela intéresse à porter à la connaissance de la Postulation le matériel concernant le procès ».

    « Le Délégué épiscopal qui a effectué l’enquête a pris en considération la possibilité de convoquer d’office les personnes qui expriment des doutes sur le procès », a encore précisé Mons. Oder.

    Un acte juridique public
    Rappelons que la session de clôture de l’enquête diocésaine sur la vie, les vertus et la renommée de sainteté du Serviteur de Dieu Jean-Paul II aura en effet lieu publiquement en la cathédrale du pape, la basilique Saint-Jean du Latran, lundi 2 avril, à midi. C’est un acte « strictement juridique » mais public, et qui se déroulera dans un climat de prière, après la célébration de l’office de sexte.

    C’est en cette même basilique qu’avait eu lieu l’ouverture de la cause, le 28 juin 2005, à moins de trois mois de la mort de Jean-Paul II, grâce à la dispense accordée par Benoît XVI dès le 13 mai 2005.

    Le cardinal vicaire du pape pour Rome, Camillo Ruini a invité les catholiques du diocèse de Rome à participer à la session de clôture et surtout « à participer à la messe de requiem du souverain pontife Jean-Paul II » que Benoît XVI présidera en la basilique vaticane l’après-midi même de ce 2 avril, à 17 h 30.
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    00 28/03/2007 21:28
    Le miracle qui permite la poursuite de la cause de béatification
    Cause de béatification de Jean-Paul II : De très nombreux « miracles »

    Conférence de presse avec Mgr Slawomir Oder et Mgr Mauro Parmeggiani

    ROME, Mardi 27 mars 2007 (ZENIT.org) – Le postulateur de la cause de Jean-Paul II, Mgr Slawomir Oder déclare avoir eu « l’embarras du choix » pour le « miracle » permettant le poursuivre la cause de béatification de Jean-Paul II

    L’enquête diocésaine pour le procès de béatification et de canonisation de Jean-Paul II se conclura le 2 avril au Latran au cours d’un acte juridique précédé par la prière de l’office de sexte. A Cracovie, l’enquête a été conclue l’an dernier, le 2 avril également. Une conférence de presse a eu lieu aujourd’hui au Latran à ce sujet.

    Paternité et maternité
    Parmi les miracles attribués à l’intercession de Jean-Paul II, Mgr Oder a souligné de nombreuses guérisons de tumeurs, de cancers, qu’il n’a pas retenues pour la béatification, étant donné les délais que demandent ces maladies pour vérifier qu’il n’y a pas de récidive : la commission ecclésiale est à ce sujet très « sévère » a-t-il souligné. Il a également fait état de nombreux cas de paternité et maternité « miraculeuses ».

    Mgr Oder a cité notamment le cas d’un couple de Polonais qui sont venus lui présenter, l’an dernier, à l’issue de la conclusion de l’enquête de Cracovie, leur petite fille née après un pèlerinage, difficile, mais plein d’espérance, sur la tombe de Jean-Paul II.

    Un autre cas est celui d’une grossesse difficile au cours de laquelle la maman a perdu les eaux. L’enfant a continué cependant à se développer, puis le liquide amniotique s’est reformé, à la surprise des médecins, et la petite fille est née à terme, sans césarienne, et sans séquelles.

    Un journaliste des Etats-Unis a fait remarquer, au cours de la conférence de presse, que la prière de Jean-Paul II a obtenu des guérisons de tumeurs et de la maladie de Parkinson, maladies dont il a lui-même souffert, et des naissances inespérées, lui qui est considéré aussi comme le « pape » de la famille.

    Ce n’est pas un « simple hasard » ou « coïncidence » reconnaissait Mgr Oder, en rappelant que le pape Jean-Paul II a été le pape de « l’Evangile de la Vie », soucieux de la personne humaine, de sa dignité », et pas seulement le pape des grands événements de l’histoire et de l’Eglise.

    Pour sa part, Mgr Parmeggiani rappelait que lorsque le pape est tombé, il a fait observer, en substance : « Cette souffrance du pape était nécessaire pour sauver la famille ».

    Une guérison en France
    La guérison retenue pour le procès de béatification est la guérison d’une religieuse française, qui souffrait de la maladie de Parkinson : le procès sur le miracle s’est achevé dans un diocèse de France vendredi dernier, 23 mars en présence de la religieuse, de la mère générale de sa congrégation et de quelques sœurs. L’évêque local en donnera la nouvelle officielle dans son diocèse dimanche prochain, dimanche des Rameaux.

    La religieuse a raconté elle-même l’an dernier, dans la revue de la cause de Jean-Paul II, « Totus Tuus » (numéro de mai 2006), comment la guérison est advenue.

    Mgr Oder a souligné notamment l’importance de l’expertise graphologique. Avant sa guérison, la religieuse a écrit, à la demande de sa supérieure, le nom de Jean-Paul II, d’une écriture « quasi illisible », a souligné le postulateur, comme signe de supplication adressée au défunt pape. En revanche, son écriture le lendemain était tout à fait restaurée comme avant le début de sa maladie.

    La guérison est survenue – le 3 juin 2005 – alors que la religieuse priait, la nuit, à genou, devant le Saint-Sacrement. Le lendemain, après la messe, elle a constaté que les symptômes de la maladie avaient disparu et elle a elle-même écrit le récit de sa main.

    Mgr Oder soulignait que le procès français s’est déroulé avec « diligence, compétence et sérieux ». Il a souligné notamment comment l’esprit « critique » français a été particulièrement « utile », assurant le sérieux de l’examen des médecins et des théologiens. La conclusion de ce procès sur le miracle s’est déroulé en « public » dans la mesure où se trouvaient présentes les « personnes informées des faits », mais l’évêque se réserve l’annonce au diocèse.

    La religieuse a accepté de se soumettre également, bien que cela fût pénible, à une expertise psychiatrique, « difficile mais rassurante » pour le sérieux de l’enquête, a souligné Mgr Oder.

    Elle sera présente à Rome avec plusieurs de ses consoeurs pour la conclusion du procès au Latran, le 2 avril, et la messe de « suffrage » présidée par Benoît XVI au Vatican dans l’après-midi.

    Le chapelet des jeunes en direct à la télévision
    Le soir, une centaine de jeunes du diocèse du pape et d’Italie iront se recueillir sur la tombe du pape, pour prier le chapelet à 21 h 37, l’heure du décès de Jean-Paul II. Ils réécouteront les paroles murmurées par Jean-Paul II à l’oreille de Sr Tobiana, une des religieuses polonaises qui l’entouraient de leurs soins : « Laissez-moi m’en aller vers le Père ».

    La prière du chapelet sera retransmise en direct par la télévision de la conférence des évêques d’Italie, « Sat 2000 » qui donnera le « signal » aux autres télévisions.

    Mgr Oder a souligné que partout où il est allé dans le monde, il a constaté l’amour dont est entouré le souvenir de Jean-Paul II. Le mensuel , « Totus Tuus » édité par la postulation est d’ailleurs publié actuellement en français, italien, polonais, anglais, espagnol, portugais, avec un tirage de 10.000 exemplaires.

    En russe
    Il a annoncé une 7e édition en russe, et espère-t-il, en chinois et en arabe. Pour Mgr Oder c’est une « joie » de voir que l’enseignement de Jean-Paul II est ainsi diffusé après sa mort dans des Nations où il aurait voulu se rendre sans que cela puisse se réaliser de son vivant.

    De passage à Moscou, récemment, dans la communauté catholique latine, Mgr Oder a pu constater le « grand intérêt » et « l’amour » que suscite le nom de Jean-Paul II : il parle d’une « présence vivante » et pas seulement d’un « souvenir » du pape Wojtyla dans cette petite communauté catholique.

    Pour ce qui est des opposants à la cause de béatification de Jean-Paul II, Mgr Oder a cité un manifeste de théologiens, soulignant que les contestations qui se sont exprimées touchent certains aspects de l’enseignement de Jean-Paul II et non pas sa personne. Dans ce sens, elles ont été entendues mais n’ont pas d’incidence sur le procès.

    Un édit, affiché dans à l’entrée du palais du Latran, dans l’espace réservé aux tribunaux diocésains invitait en effet toute personne désirant témoigner à se présenter, pour les différentes causes en cours, celle de Jean-Paul II mais aussi du cardinal Pironio, d’un évêque, Mgr Guigliemo Giaquinta, ou un laïc, Aldo Michisanti.

    Les témoignages entendus volontairement sont environ une centaine, et les témoins convoqués d’office, une trentaine, pour préciser certains points, à Rome et à Cracovie.

    Le procès a examiné les écrits non publiés de Jean-Paul II et de Karol Wojtyla, ou à caractère privé, ou d’avant son élection, mais non pas le magistère.

    Les textes publiés ont été examinés par deux théologiens. Les textes non publiés (prises de notes, retraites, conférences, etc) ont été examinés par la commission historique, en deux groupes, à Cracovie et à Rome, ainsi que des textes écrits sur Karol Wojtyla. A l’université de Varsovie, par exemple, on dénombre plus de 3.000 thèses sur des thèmes wojtyliens.

    Les relations finales rejoindront les témoignages et seront transmis sous scellés, le 2 avril, à la congrégation romaine pour les Causes des saints.

    Aucune autre dispense
    Enfin, lors de cette conférence de presse, Mgr Mauro Parmeggiani, prélat secrétaire du Vicariat de Rome, et directeur de la pastorale des jeunes, a pour sa part souligné que la cause avait été particulièrement « rapide ». Il rappelait la dispense des 5 ans d’attente entre le décès d’un serviteur de Dieu et le début d’une cause, accordée par Benoît XVI le 13 mai 2005 : le pape l’avait annoncé lors d’une rencontre avec le clergé de Rome, au Latran.

    Pendant le « pré-conclave » déjà, des cardinaux avaient souhaité la mise en route rapide de ce procès, rappelait-il.

    Et il ajoutait aussi que les fidèles l’ont demandé lors des funérailles du pape polonais, le 8 avril 2005, place Saint-Pierre, ainsi que le jour de l’ouverture de la cause, le 28 juin 2005, au Latran : la foule des fidèles avait scandé « Santo Subito », « Saint tout de suite ».

    Enfin, soulignait Mgr Parmeggiani, le 2 avril 2006, l’enquête était conclue à Cracovie, et le 2 avril 2007, elle le sera dans le diocèse de Rome.

    Mgr Oder a dit partager la hâte exprimée aussi par le cardinal Stanislas Dziwisz, que Jean-Paul II soit saint bientôt, mais il a ajouté qu’il fallait respecter « toutes les normes » prévues par le droit canon.

    Il soulignait que « rapidité » et « sérieux » ont été deux qualités de l’enquête sur l’héroïcité des vertus du serviteur de Dieu Jean-Paul II, qui a avancé de pair – ce qui n’est pas toujours le cas – avec l’enquête sur le miracle.

    Mgr Oder a rappelé en outre que la béatification n’engage pas le magistère du pape au même niveau d’autorité que la canonisation qui engage l’infaillibilité pontificale. Dans le premier cas, il s’agit d’établir la réalité d’une « réputation de sainteté » et d’autoriser un culte local.

    Surtout, le postulateur soulignait qu’il n’y a pas eu « d’autre dispense » que la dispense initiale des 5 ans d’attente.
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