Agences AGI, ANSA 8 janvier
- Oui à la vie, oui à la vérité, à la justice, à l'action responsable, il faut crier fort "
non à la culture dominante de mort".
C'est ce qu'a dit le Pape lors de l'homélie prononcée dans la Chapelle Sixtine, à l'occasion de la célébration eucharistique accompagnée de l'administration du sacrement du baptême à 10 enfants, poursuivant ainsi la tradition initiée par Jean-Paul II,à l'occasion de la fête du baptême du Seigneur, le 1er dimanche après l'Epiphanie.
Pour Benoît XVI, les exemples de cette culture de mort ne manquent pas: comme
"la fuite dans la drogue, dans le faux bonheur, qui nous montre le mensonge, l'injustice, le mépris des autres. ".
C'est aussi "la sexualité qui devient un pur divertissement, sans aucune responsabilité", et "qui fait de l'homme une marchandise". Il a utilisé le terme "
cosazione" (néologisme qu'on pourrait traduire par "
chosification") de l'homme, pour parler de l'homme réduit à un objet, à une chose, à une denrée commerciale.
L'occasion d'en parler, il l'a tirée du rite du baptême, où l'on proclame les trois "non", le renoncement à Satan, aux tentations, au péché, et où l'on proclame au contraire la profession de foi.
"Tant de fois nous avons entendu ces renoncements, c'est peut-être pour cela qu'ils ne nous disent plus grand'chose, alors qu'on devrait approfondir le sens de ces trois "non" et de ce "oui", a rappelé Ratzinger, "il faut comprendre à quoi l'on dit "non" et ainsi on réalise mieux à quoi on dit "oui".
"Dans le baptême, a ajouté Ratzinger, lors de l'homélie improvisée (
a braccio), l'enfant est inséré dans 'la famille de Dieu', qui ne l'abandonnera jamais, et qui porte en elle la promesse de l'éternité"