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beatrice.France
00mercoledì 23 novembre 2005 20:14
Cette rubrique sert à la recension des articles, de préférence en français, trouvés dans les journaux et sur Internet et ayant un rapport direct avec le Pape. Vous pouvez aussi y signaler des émissions de télévision, et des liens vers des archives video.
sylvie.france
00giovedì 24 novembre 2005 03:09
TV : rappel
sur telepace
ou sur le net sur CTV :

vendredi 25 novembre
11h00 à 12h30 visite de l'université Catholique du Sacré Coeur

samedi 26 novembre
17h00 à 18h15 Vêpres à Saint Pierre

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beatrice.France
00sabato 26 novembre 2005 13:17
Le premier Avent de Benoît XVI
Sylvie a donné par ailleurs l'adresse du très beau site de Chrétienré.info. Chacun pourra donc y lire cette magnifique réflexion, qui est en même temps un bilan des premiers mois du Pontificat. Je tiens quand même à la reproduire ici car ce n'est pas si fréquent de lire sur un site français des propos d'aussi haute tenue:


L’Avent
25 novembre 2005
D. Florent

La nature, qu’on dit "réchauffée", vient de se décider à enclencher l’hiver. Ca tombe bien : l’Avent, ça se vit dans le froid, ce froid qui pousse les êtres à se regrouper et à scruter le ciel en attente du raccourcissement des nuits, signe d’un jour nouveau. Période qui prépare le renouveau, moment où le temps semble suspendre son cliquetis en l’attente du moment saint où l’on célèbrera le souvenir de la naissance du Messie, l’Avent ne peut nous laisser indifférent. Mais cette année, l’Avent prend une dimension spéciale.
Il est des paroissiens qui ont préparé l’Avent un petit peu plus que d’autres : les nouveaux paroissiens de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Des travaux ont été faits, dans les coeurs et dans le choeur, pour accueillir une communauté de catholiques orphelins. Grâce soit rendue aux quatre prêtres qui vont s’atteler désormais à dire chaque dimanche la messe de toujours pour cette communauté.

Mais partout ailleurs, en France ou dans toute la Chrétienté, l’Avent aura cette année un véritable goût de renouveau.

Songez : c’est le premier Avent de Notre Saint Père le Pape Benoît XVI ! Ce sera son premier Noël ! Que de travail accompli en si peu de mois ! Quel grâce que notre pape !

Et si nous faisions un petit tour des "jours nouveaux" que nous attendons, et dont nous voyons l’aube grâce à notre Pape ?

La Chine... on y constate moult rapprochements entre les "deux Eglises"... et Benoît XVI a choisi d’accueillir les évêques de l’une comme les évêques de l’autre !

Le Vietnam... où l’on dit que l’établissement de relations diplomatiques avec le Saint-Siège n’est plus qu’une affaire de temps, à échelle humaine !

L’Espagne, où devant un gouvernement qui multiplie les attaques anti-chrétiennes, le peuple se lève et crie sa douleur. Près de deux millions dans la rue.

L’Italie, où le ministre de la santé rappelle ses concitoyens au nécessaire respect de la Vie ! Si on envoyait nos ministres se faire former en Italie ?

La Pologne, qui vient témoigner jusque dans les couloirs de cette "Europe" de la tragédie de l’avortement, meurtres en série institutionnalisés...

En France... oui ! en France même, quelques premières nominations d’évêques donnent un semblant d’espoir... une génération semble perdre du poids devant de nouveaux évêques faciles à identifier : ils ont la Foi, ils aiment le Pape, et ils croient aux sacrements ! N’est-ce pas moderne ?

En Estonie, où, pour la première fois depuis presque un siècle, le siège de l’évêque de Tallin est occupé ! Et l’éveque est Français ! Issu de l’extraordinaire Opus Dei qui porte tant de fruits magnifiques, il a appris l’Estonien, et mène désormais ses brebis vers le Seigneur.

Dans tout le monde Orthodoxe, où le dialogue devient de plus en plus riche et entretenu avec les autorités catholiques... Deo Gratias !

Et bien sûr, du côté de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, où les nombreux remous emmènent doucement les vagues vers le littoral romain...

Puis-je me permettre un voeu ?

Puis-je rêver que chacun d’entre vous, lisant ces quelques lignes, va choisir l’une de ces causes et la faire sienne dans ses prières ?
Puis-je rêver que vous nous écrirez "Moi, NNNN, je choisis telle cause, et je prierai pour cette cause pendant tout l’Avent !" ?

S’il vous plait. Faites-le Joignons notre prière à celle du Saint Père le Pape, et à ses actions concrètes.



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beatrice.France
00domenica 27 novembre 2005 20:46
Nouvelles du jour (27 novembre)
En vrac... des dépêches d'agence:
_____________________________________

Première encyclique:

Le Pape Ratzinger termine sa première encyclique, il a voulu la soumettre à un pool d'experts. Le document, qui devrait être prêt pour Noël (on l'attend vers cette date, comme un don à la communauté chrétienne) et qui se compose d'une soixantaine de pages, selon des sources vaticanes autorisées, sera ainsi examinée par un groupe d'experts désignés par le Souverain Pontife, lesquels seront appelés à exprimer leur avis autorisé et qualifié. Il s'agit d'experts travaillant dans le cadre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

__________________________________________________

Un Pape moderne, qui veut utiliser et collaborer avec les media:

L'Eglise ne doit pas avoir peur des critiques des media, mais plutôt apprendre à communiquer ses propres positions avec un langage compréhensible par les hommes d'aujourd'hui, propre à être véhiculé par la presse et la télévision.
Pour Benoît XVI, en fait, ces instruments "peuvent accomplir une oeuvre précieuse pour la nouvelle évangélisation, et la diffusion de l'enseignement social de l'Eglise".
"Les attitudes négatives et les menaces contre la culture chrétienne sont pour l'Eglise un appel à un nouvel effort en faveur d'une constante évangélisation de la culture", a expliqué le Pape qui a exhorté les évêques polonais , reçus pour la visite ad limina, à "établir un contact bienveillant avec les journalistes et autres opérateurs des media", reconnaissant que, dans le nouveau contexte culturel, "les moyens de communication de masse ont un rôle particulier". "On sait -a observé le Pape- que ceux-ci ne se ccontentent pas d'informer, mais aussi forment l'esprit de leurs destinataires, et donc, peuvent constituer un précieux instrument d'évangélisation".
Selon le Souverain Pontife, "les hommes d'Eglise, spécialement les chrétiens laïcs, sont appelés à promouvoir encore davantage les valeurs de l'Evangile, au moyen de la presse, de la radio, de la télévision, et d'Internet."

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beatrice.France
00lunedì 28 novembre 2005 21:26
Le Pape et le latin
Un Pasteur qui se préoccupe aussi des nourritures culturelles et spirituelles de ses brebis...

Voici le petit discours que le Saint Père a tenu ce matin à la salle clémentine devant les participants du congrès Latinitas.
(source: le forum catholique)

Il a insisté sur le fait que la langue latine est un patrimoine culturel à conserver et à renforcer dans les rites de l'Eglise et des disciplines écclésiastiques, mais aussi dans les connaissances des jeunes.


Notissimum omnino vobis in primis est atque omnibus ubique intuentibus Nostrum sermonis Latini studium, a prima aetate Nostra comprobatum. Usus autem linguae Latinae Nostra in vita cotidianus fere, immo perpetuus adhuc fuit – tum in theologiae studiis, tum in Apostolicae Sedis longinquo ministerio.

Hac de causa perplacet Nobis iam in Petri Cathedra eandem hodie adhibere linguam Latinam ut tantae auctoritatis interpretes ac testes, quales estis vos, familiariter consalutemus, ut celeberrimi Certaminis Vaticani victores atque curatores veluti domestico Nostro idiomate Latino recipiamus, ut pro viribus cohortemur incitemusque vos ante omnes ad litteras nostras Latinas, tam antiquas quam recentiores, tam saeculares quam sacras, omni cultu ac fervore non tantum adservandas, verum etiam novis rationibus docendas et inter iuniores potissimum propagandas.

Officium hoc ad Opus Fundatum "Latinitas" tamquam ad exemplum curarum et sollicitudinum Ecclesiae de illo sermone spectat. Vestrum nempe erit adiuvare Nos ut linguae Latinae consuetudinem in Ecclesia corroboremus atque in ritibus et disciplinis ecclesiasticis inculcemus, ne infiniti eorundem monumentorum thesauri pereant neve huius instrumenti praestantissimi usus evanescat.


Aderit semper Latinitatis ubique cultoribus, sicut vobis, favor perpetuus Noster, animus propensus et supernum pariter Dei lumen, quod per Apostolicam Nostram Benedictionem amanter vobis vestrisque impertitam Nos fidentes devocamus
.



beatrice.France
00martedì 29 novembre 2005 17:39
Une merveilleuse nouvelle
Publiée par l'Agence ANSA

Un enfant béni par le Pape guéri
Victor, l'enfant de six ans malade du cancer et qui, il y a trois mois a reçu la bénédiction du Pape à Cologne est guéri

Les images avaient fait le tour du monde: Benoît XVI donne sa bénédiction à un enfant de Dusseldorf atteint d'un cancer, qui avait exprimé son désir de le voir et que ses parents amenèrent à Cologne pour les JMJ. Après la bénédiction et une chimiothérapie, d'après deux quotidiens, la dernière visite médicale a révélé que Victor est guéri.


Il y en a qui seront sceptiques, mais moi, cette nouvelle m'enchante et me bouleverse. Au moment où j'avais vu la scène (je ne me rappelais plus où exactement, c'est Sylvie qui m'avait renseignée, cela s'est passé avant la visite aux séminaristes), j'étais sûre qu'il s'était passé quelque chose!!!! [SM=x40792] [SM=x40792] [SM=x40792]

Voilà une petite conversation que nous avions échangée sur l'autre forum, le 19 octobre dernier

Question: Sylvie, [...] pourrais-tu me dire si la scène reproduite sur cette photo figure sur une video, et laquelle?
Je sais que c'était pendant les JMJ, et je la trouve très belle, on sent qu'il a mis tout son coeur et sa volonté... peut-être pour que Dieu provoque un miracle par son entremise.


Réponse: Bien sûr! Il s'agit de son bain de foule, juste avant de rentrer à Saint Panthaleon.
Visible sur la vidéo du 19 Aout "rencontre avec les séminaristes"
au bout de 7 mn 58 si on utilise CTV et realPlayer ;
peu après on voit un drapeau français s'agiter sur la droite




Vive notre merveilleux et saint Pape!!! [SM=x40799] [SM=x40799]

[Modificato da beatrice.France 29/11/2005 18.38]

TERESA BENEDETTA
00mercoledì 30 novembre 2005 04:08
J'aime l'espression du garcon qui regarde le Pape avec tant d'esperance dans ses yeux!
beatrice.France
00giovedì 1 dicembre 2005 13:38
Toujours à propos de Victor
Il paraît que la photo publiée dans le message ci-dessus a fait le tour du monde. Comme j'aimerais que la nouvelle de la guérison de Victor connaisse le même sort!
Cet article a été publié dans le journal allemand Bild. Rosa l'a traduit en italien. Et j'ai moi-même traduit sa traduction (admirez la chaîne!!!!) en français.
Prions de tout notre coeur pour que cet adorable petit garçon soit définitivement guéri.



Le petit Victor sourit joyeusement au photographe. Il est plein d'énergie et de vitalité. Il n'a pas toujours été ainsi. Victor avait un cancer! Jusqu'à ce que le Pape, durant les Journées Mondiales de la Jeunesse, l'ait béni.
Pendant presque deux ans, l'enfant a lutté contre des tumeurs malignes dans son corps, et a subi opérations et chimiothérapie. Qui n'ont servi à rien. Son plus grand désir: "Je veux rencontrer le Pape". L'occasion s'est présentée pendant les JMJ. Le Pape Benoît XVI a vu l'enfant parmi la foule -avec sa têtre chauve, et son masque de protection sur la bouche. Il s'est approché, a pris son visage entre ses mains, et l'a bénit. La photo a fait le tour du monde.
"Maintenant, j'ai reçu la bénédiction la plus forte du monde", a dit le petit après cela.

A ce qu'il semble, cela a marché: aujourd'hui, trois mois plus tard, il n'y a plus de cancer. "C'est presque un miracle qu'il ait survécu à la fatigue et aux douleurs" dit sa maman Michaela (43 ans). "Bien sûr, c'est le résutat du beau travail des médecins, mais aussi de la force et de la foi dans une issue heureuse. Ceci est sans doute dû à ce moment avec le Pape".

Le dernier examen médical n'a plus révélé de cellules cancéreuses dans l'organisme de l'enfant, qui reste cependant sous contrôle médical: "Le cancer peut revenir n'importe quand. Pourtant, la bénédiction du Pape et notre foi en Dieu nous ont donné beaucoup de force", dit le papa, Felix (45 ans)
Ainsi, le petit Victor est plus joyeux et insouciant que jamais. Ses cheveux ont repoussé, et il va au cours préparatoire. Sa maman Michaela est très heureuse: "Nous pouvons à peine y croire. Il est si heureux. A présent, nous pouvons de nouveau regarder l'avenir".


[Modificato da beatrice.France 01/12/2005 20.09]

beatrice.France
00giovedì 1 dicembre 2005 14:25
Remise au pas
[SM=g27812] [SM=g27812]
Y-a-t'il encore une presse chrétienne en France?
On peut en douter en lisant cet article de Témoignage """Chrétien""", qui tire à boulets rouges sur la remise au pas des franciscains d'Assise, et le document relatif à l'accès des homosexuels à la prêtrise, en des termes que ne renieraient pas le canard enchaîné ou Libé. Comme nulle coercition ne retient qui que ce soit dans l'Eglise catholique, on se demande ce que ceux qui professent de telles idées y font encore, et surtout en quoi ces questions de discipline interne concernent les autres gens, c'est-à-dire la vaste majorité qui ne croit en rien!!

On comprend mieux ce que voulait dire Benoît XVI, le 24 Avril dernier, lorsque, dans son homélie, il a prononcé ces paroles "Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas par peur devant les loups".

Très cher Saint-Père, nous prions pour toi, comme tu l'as demandé, nous te soutenons et nous te faisons entièrement confiance.


www.temoignagechretien.fr/journal/article.php?num=3181&cat...

sylvie.france
00giovedì 1 dicembre 2005 17:04
programmes de décembre 2005

(ZENIT.org) petit rappel :

à suivre sur le net :
-CTV www.vatican.va/news_services/television/index_it.htm
-KTO , www.ktotv.com/evenements.php3
-sat2000 www.sat2000.it/frames2.htm

télévision :
programmes :
-TELEPACE www.telepace.it/frame_programmi.htm
-sat2000 www.sat2000.it/frames2.htm
-KTO www.ktotv.com/programme.php3?option=1


Décembre

--Le 8 décembre, en la fête de l’Immaculée Conception de Marie, le pape célébrera la messe du 40e anniversaire de la conclusion du concile Vatican II, à 10 h.
--Le soir, à 16 h, le pape se joindra aux Romains qui se rendent chaque année en ce jour Place d’Espagne, pour fleurir la statue de la Vierge Marie.

--Le 18 décembre, IVe dimanche de l’Avent, le pape se rendra en visite dans une paroisse de son diocèse.

--Le 24 décembre, le pape présidera la messe de minuit en la basilique vaticane.

--A midi, le 25 décembre, le pape célébrera la messe le matin et il accordera la bénédiction Urbi et Orbi, depuis la loggia de la façade de la basilique Saint-Pierre.

--Le 31 décembre, à 18 h, en la basilique Saint-Pierre, le pape rendra grâce pour l’année écoulée lors des vêpres suivies du traditionnel Te Deum.
ZF05092602
beatrice.France
00giovedì 1 dicembre 2005 20:03
On ne sait plus où donner de la tête, en ce moment, avec les réactions enthousiastes des sites français vraiment catholiques.
Beaucoup de gens, proches de la tradition, et qui étaient à priori méfiants, commencent à se sentir emballés par notre Benoît. La seule chose qui m'inquiète, dans tout cela, c'est la charge écrasante de travail qu'il s'impose!!!

Voici encore une réaction du forum catholique:

Benoît XVI persiste... ouaih!!!! par Sam Gamegie (2005-12-01 18:52:32)
La partie en gras est importante: affirmée de la sorte, elle est une remise en cause de la Liberté de conscience.

Le pape défend le droit de l'Eglise à intervenir dans le débat public

CITE DU VATICAN, 1 déc 2005 (AFP) - Le pape Benoît XVI a défendu le droit de l'Eglise à intervenir dans le débat public pour y défendre ses convictions sur la famille, l'avortement ou l'euthanasie, devant les ambassadeurs de onze pays venus lui présenter leurs lettres de créance.
Alors que le monde entier célébrait la journée de lutte contre le sida, Benoît XVI a rappelé la position de l'Eglise devant la représentante de l'Afrique du Sud auprès du Saint-Siège. Une prévention efficace repose sur "la continence, la promotion de la fidélité, du mariage, de la famille, de l'éducation et l'assistance aux pauvres", a-t-il déclaré.
Devant l'ambassadeur du Danemark Sten Erik Malmborg Lilholtk, le pape a évoqué la sécularisation des sociétés occidentales et souligné que "l'Eglise a le droit et le devoir de signaler les dangers nés d'une ignorance ou d'un déni de l'origine et du destin divin de l'homme".
"La défense de la vie, de la conception à la mort naturelle, et la stabilité du mariage et de la vie familiale, méritent d'être sauvegardés dans toutes les sociétés, quel que soit l'acharnement de ceux qui cherchent à les mettre à mal", a-t-il déclaré.
Avec l'ambassadeur d'Algérie Idriss Jazairy, il a plaidé en faveur d'une réconciliation fondée sur le pardon et la justice dans ce pays meurtri par plus de dix ans de guerre civile.
Benoît XVI a exprimé au représentant du Népal Kumar Bhattarai ses inquiétudes devant la poursuite des affrontements "dévastateurs" entre la guérilla maoïste et les forces gouvernementales.
"Je prie pour que toutes les parties arrêtent l'effusion de sang qui continue à provoquer tant de souffrances à cette nation et choisissent la voie du dialogue et de la négociation", a-t-il dit.
Benoît XVI a reçu d'abord séparément, puis tous ensemble, les ambassadeurs d'Afrique du Sud, d'Algérie, du Danemark, d'Erythrée, de Finlande, du Népal, d'Andorre, de Tanzanie, du Togo, de Sainte-Lucie et du Salvador auprès du Saint-Siège.
A la fin de ce marathon diplomatique, le souverain pontife a lancé un appel aux responsables des nations et à "tous les hommes de bonne volonté" pour "faire cesser la violence qui défigure l'humanité".
"Il ne suffit pas de décider la paix pour y parvenir", a-t-il déclaré, "encore faut-il tout mettre en oeuvre sur le plan concret, à tous les niveaux de la société, pour qu'elle puisse advenir".



Vive notre Pape bien-aimé!!!!!


beatrice.France
00venerdì 2 dicembre 2005 08:34
Hourrah!!! Nous sommes lus!
[SM=x40799] [SM=x40799]
A propos de Victor

Regardez ce que je viens de trouver sur le site du Salon Beige

Ce sont nos traductions qui servent de référence!!!


01 décembre 2005
La Foi, même d'un enfant, peut déplacer les montagnes
On se souvient tous de cette photo qui a fait le tour du monde pendant les JMJ de Cologne : Benoît XVI aperçoit cet enfant malade, avec un masque, dans la foule, s'arrête, s'introduit au milieu des gens pour s'approcher de lui, lui prendre le visage et le bénir. Ce que l'on savait moins, c'est que ce garçon, cancéreux, ayant subi opérations et chimiothérapie n'avait plus d'espoir et avait dit à ses parents que son plus grand désir était de "rencontrer le Pape".

Après cet évènement, Ce petit garçon, Victor, a déclaré : "maintenant, j'ai reçu la bénédiction la plus forte du monde".

Ce garçon est aujourd'hui guéri : "Bien sûr, c'est le résultat du beua travail des médecins, mais aussi de la force et de la Foi dans une issue heureuse. Ceci est sans doute dû à ce moment avec le Pape" dira sa Maman qui croit en Dieu comme son mari "Le cancer peut revenir n'importe quand. Pourtant la bénédiction du Pape et notre Foi en Dieu nous ont donné beaucoup de force".
Cette histoire lue dans "Das Bild" est visible en intégralité en allemand et a été traduite en italien ici puis en français là et figure sur d'autres sites scouts ou forum allemands.

Que le dénouement de cette histoire, comme la première photo, fasse le tour du monde, comme témoignage de Foi.


Figure un lien vers le forum de Ratzigirl , et les deux photos que nous avions publiées ici.
Espérons que nous aurons d'autres scoops comme celui-là à faire partager au monde!!
Vive Benoît XVI [SM=x40792] [SM=x40792] [SM=x40792]

TERESA BENEDETTA
00venerdì 2 dicembre 2005 14:16
HOURRAH!!
FELICITATIONS!!! Ce sorte de nouvelles nous fait toutes heureuses, surtout, je crois, Ratzigirl.

VIVE BENOIT XVI!!!! [SM=x40790] [SM=x40790] [SM=x40790]
beatrice.France
00venerdì 2 dicembre 2005 21:44
Réactions dans la presse française...
Décidément, le document relatif à l'accès des homosexuels à la prêtrise suscite bien des remous.

Rien d'étonnant lorqu'il s'agit de L'Humanité, égal à lui-même. (mais de quoi je me mêle???)



Journal l'Humanité
Article paru dans l'édition du 2 décembre 2005.

Benoît XVI, pape du meilleur et surtout du pire

Les « vaticanistes » le trouvaient trop discret, à la limite de l’effacement. En quelques jours, Benoît XVI a montré qu’il avait gardé intacte la volonté de son prédécesseur Jean-Paul II de faire peser l’Église dans les affaires du monde et particulièrement celles du Vieux Continent. Pour le meilleur et pour le pire.

Le meilleur, c’est cette déclaration faite mercredi, pendant ses audiences hebdomadaires, sur le génocide des juifs par le régime nazi. L’ancien leader spirituel de l’Église allemande y a vu un « projet de mort infamant qui restera comme une tache indélébile dans l’histoire de l’humanité ». Jamais Benoît XVI n’avait aussi virulent contre l’Holocauste. Sa discrétion sur le sujet avait même été pointée du doigt lors de son élection alors que les médias révélaient sa courte appartenance, adolescent, aux Jeunesses hitlériennes.

Le pire, cela a été cette semaine cette directive lancée par le Vatican contre l’ordination de prêtres homosexuels dans ce qui ressemble à une véritable chasse aux sorcières. Le texte soumis par le Vatican affirme que « l’homosexualité apparaît comme un inachèvement et une immaturité foncière de la sexualité humaine ». Le Vatican, qui reprend ici les thèses d’un prêtre français, Tony Anatrella, relève les conduites « douteuses » et « narcissiques » des gays. Il appelle non seulement à ne pas ordonner les prêtres homosexuels, mais aussi ceux qui présentent des « tendances » et ceux qui soutiennent la « culture gay ». Une mesure qui devrait toucher avant tout les pays européens et les États-Unis.

Benoît XVI confirme par cette directive d’une rare violence qu’il reste le garant, au sein de l’Église, de la ligne dure en matière de moeurs. L’ancien maître de la Congrégation pour la doctrine de la foi, héritière au Vatican de l’Inquisition, avait déjà signé en 2004 un texte condamnant le féminisme et l’homosexualité.

Cette semaine, il a aussi confirmé, à l’occasion de la Journée mondiale sur le sida, qu’il restait hostile à toute autre forme de protection que l’abstinence et la fidélité pour éviter la propagation de la maladie.

Son texte, lu devant plus de 20 000 pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, ne comprend pas une seule fois le mot de « préservatif ».
P. F.



Plus surprenant venant du Figaro... Le caractère militant, la malveillance des propos commune aux deux journaux (sans parler de la vulgarité de ton finale) interrogent sur la pluralité de la presse en France.

Le Figaro.fr- Débats Opinions

A propos de l'homosexualité des prêtres
La chronique de Jean-Paul Mulot [02 décembre 2005]

En publiant une instruction qui demande aux évêques de ne plus ordonner de prêtres homosexuels, le Vatican a provoqué une controverse malheureuse et mal engagée de toute part. Benoît XVI souhaite remettre de l'ordre dans son Eglise. Pourquoi pas? Et même tant mieux. De nombreux scandales sexuels l'ont récemment agitée sur les cinq continents, en Amérique surtout, qu'ils soient hétéros ou homosexuels, entre adultes, ou pédophiles.

Mais pourquoi s'en prendre spécialement aux homosexuels? La fermeture, en août 2004, d'un séminaire autrichien transformé en dortoir gay, ne suffit pas à l'expliquer. Tâchons de comprendre. L'Eglise catholique, contrairement à d'autres, impose le célibat à ses prêtres, en signe de totale oblation à Dieu. Cela ne les empêche pas d'exercer parfois leur sexualité. A certaines époques, il y eut des bordels spécialement affectés à cela. (???)

D'autre part, l'Eglise condamne les actes homosexuels, comme d'autres pratiques jugées mauvaises par elle, en s'appuyant sur l'Ancien Testament.
L'instruction présentée par le cardinal Zenon Grocholennwski, responsable de l'éducation catholique, émane non de la Congrégation pour la doctrine de la foi, mais de celle des séminaires: c'est un petit document qui traite non de dogme, mais de discipline.
Il examine l'aptitude des candidats à la prêtrise. On comprend donc facilement qu'il recommande de rejeter les séminaristes «qui ont des pratiques homosexuelles» et qui «soutiennent la culture gay», ladite culture s'opposant à la morale de l'Eglise. Les réactions de certains groupes de pression lui donnent plutôt raison sur ce point. Quand New Ways Ministry, association américaine de prêtres actifs dans la communauté homosexuelle, estime que le Vatican «va pousser des prêtres et séminaristes gays à se cacher encore plus, ce qui entraînera plus de dégâts personnels et spirituels», elle confirme ce que l'on sait par illeurs. Beaucoup d'ecclésiastiques homosexuels se regroupent entre eux, se confessent entre eux, afin de ne pas se faire repérer et continuer leurs pratiques en toute indulgence, s'affichent et finissent par constituer un «lobby» gay.
[..] lorsque le député italien Franco Grillini dit que l'instruction du Vatican constitue «une discrimination à la limite du racisme», il fait de la propagande politique, en bon ex-communiste qu'il est, comme en font les Verts-Roses allemands, très en pointe sur ce sujet, contre celui qu'ils nommaient naguère le «Panzer Cardinal».
Mais d'Allemagne vient aussi une remarque de sagesse, par la voix du contestataire Eugen Drewermann: l'action de Rome, parce qu'elle ramène l'attention sur de récentes affaires, peut causer une confusion entre homosexualité et pédophilie. Or, si une certaine tradition grecque de pédérastie désignait le jeune garçon comme objet sexuel, si certains scandales montrent qu'homosexualité et pédophilie peuvent malheureusement cohabiter, elles ne sont en rien identiques, en rien solidaires.
Toutefois, ce qui gêne vraiment dans le document romain – pourtant beaucoup plus équilibré que ne le dit la presse – est l'éviction de la prêtrise des séminaristes présentant «des tendances homosexuelles enracinées». Qu'est-ce qui la justifie, si, fidèles à l'Eglise, ils ne transforment ces tendances ni en pratique ni en propagande, s'ils vivent chastes et enseignent la foi de saint Pierre?
Le père Anatrella, intellectuel brillant et esprit sagace, écrivain subtil et psychanalyste perspicace, homme de médias et conseiller pontifical, a donné une explication qui, probablement conçue pour éteindre la controverse, jette au contraire de l'huile sur le feu.
«L'homosexualité, écrit-il, apparaît comme un inachèvement et une immaturité foncière de la sexualité humaine.» Les prêtres homosexuels auraient donc tendance à utiliser leur sacerdoce «à des fins narcissiques», étant «dans la séduction». Ils montreraient un «exercice du gouvernement manipulateur des idées et des personnes».
Si on le comprend bien, ils auraient du mal à représenter le Christ, berger, chef et gardien de l'Eglise. La «maturité affective» nécessaire pour devenir prêtre serait plus difficile à atteindre pour un homosexuel que pour un hétéro. Admettons.
Difficile ne veut cependant pas dire impossible, avec le secours de 'Esprit Saint, à moins que l'on ne croie pas à l'Esprit Saint. La justification que donne le père Anatrella apparaît donc fragile. Plus loin, on lit: «Quelques-uns adoptent des conduites affectives douteuses, formulent des critiques mettant en cause des réalités essentielles de la vie sacerdotale et contestent les vérités enseignées par l'Eglise.»
C'est peut-être par là qu'il aurait fallu commencer, et terminer: si vous avez quelques «folles» perdues qui prennent le séminaire pour un baisodrome ou une tribune, ou des pervers qui veulent entrer dans l'Eglise sans en partager la foi, virez-les et n'en faites pas un fromage.
Cela vaut d'ailleurs pour les candidats d'orientation sexuelle différente.
Et ne fermez pas la porte du sacerdoce à l'homosexuel croyant et fidèle. Il sera pécheur comme un autre prêtre: nul, sinon celui qui juge toute chose, ne pourra le juger.


[Modificato da beatrice.France 02/12/2005 21.55]

TERESA BENEDETTA
00venerdì 2 dicembre 2005 23:21
LES OPINIONS CONTRAIRES
Je resiste la tentation de traduire ces opinions contraires parce-qu'a moi, l'Instruction tres contestee est si claire, si sensible, si raisonable, que je ne peut apprecier les opinions que manquent ou ignorent des faits centrales: 1) il n'y a pas de nouveau ici - l'Eglise n'a change rien dans sa position sur l'homosexualite; 2) l'eglise a la droit de decourager et de rejeter les categories de homosexuels decrit par l'Instruction, comme elle en a par regard a des pretres maries ou l'ordonnation des femmes; et 3) l'instruction laisse la discretion aux eveques et superieurs des ordres religieux ou des seminaires de juger si des candidats 'homosexuels' sont
'appropries' a la sacerdoce - c'est pas la Vaticane qui a la dernier mot.(Reste a voir si cette preuve de collegialite va reussir!)

beatrice.France
00sabato 3 dicembre 2005 16:48
Re: LES OPINIONS CONTRAIRES

Scritto da: TERESA BENEDETTA 02/12/2005 23.21
Je resiste la tentation de traduire ces opinions contraires ...



Je te comprends parfaitement, et je suis d'accord avec toi. Ces textes n'étaient pas là pour être traduits (le méritent-ils?) mais seulement à titre informatif. J'étais simplement étonnée de voir des propos similaires dans "Le Figaro", qui est en principe classé à droite, avec un lectorat plutôt bourgeois et en grande partie catholique, et "L'humanité", qui est l'organe du parti communiste français.
TERESA BENEDETTA
00sabato 3 dicembre 2005 16:59
J'espere que je ne soit pas malentendue. En fait, je te remercie pour nous faire partie de ces articles, a ce qu'on sait avec precision les torsions des fait que ces types en sont capables.
beatrice.France
00sabato 3 dicembre 2005 17:30
Re:

Scritto da: TERESA BENEDETTA 03/12/2005 16.59
J'espere que je ne soit pas malentendue. ...



Ne t'inquiète pas, Teresa, j'avais parfaitement compris tes propos.

[SM=x40800] [SM=x40800]
beatrice.France
00domenica 4 dicembre 2005 08:30
Une interview de J. Ratzinger dans le "Figaro Magazine" du 24/04/2005
Ceci pourrait tout aussi bien figurer à la rubrique "Témoignages", ou "Ecrits du Cardinal Ratzinger" ...
Au lendemain de l’élection de Benoît XVI, le Figaro Magazine a republié dans son édition du week-end suivant (23 avril) cet entretien que l’écrivain et journaliste français Jean Sévilla(*) avait eu en 2001 avec le Cardinal Ratzinger. Je l'avais scanné, et archivé.
Comme d’habitude, les propos du Cardinal sont lumineux et réellement ceux d’un grand leader intellectuel (Islam, laïcité, recherche médicale et manipulation génétique, sexualité). Ce qui m’avait en outre frappée dans l’introduction, ce sont les propos même de J. Sévilla:
le journaliste, qui ne pouvait savoir qu’il venait d’interviewer un futur pape, était sorti du Vatican avec un profond sentiment de paix.



"Exclure la religion, c’est mutiler l’être humain"

Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1981 à la mort de Jean-Paul II, le cardinal Ratzinger accordait rarement des interviews. Quand il recevait un représentant de la presse, c’était pour prononcer des mots mûrement pesés : étant l’un des premiers personnages de la hiérarchie catholique, il engageait l’Eglise par ses propos. L’entretien exclusif qu’il avait donné au Figaro Magazine, paru dans notre numéro du 17 novembre 2001, et dont nous republions ici les principaux extraits, en prend aujourd’hui d’autant plus de valeur. C’était quelques semaines après les attentats de New York et de Washington. Le monde vivait dans l’angoisse et les bruits de la guerre. Mais à Rome, un doux soleil d’automne embellissait l’atmosphère. Une heure en tête à tête avec le tout-puissant cardinal Ratzinger : le journaliste qui a eu ce privilège se rappelle pourtant la simplicité de son interlocuteur, la gentillesse de son accueil, son sourire, la profondeur de son regard aux yeux clairs et le timbre calme d’une voix s’exprimant dans un français partait, ponctué de l’accent chantant d’un Allemand du Sud. De sa personne émanait un fascinant mélange de bienveillance humaine et d’altitude intellectuelle. A l’issue de l’entretien, le journaliste, qui ne pouvait savoir qu’il venait d’interviewer un futur pape, était sorti du Vatican avec un profond sentiment de paix.

Propos recueillis par Jean Sévillia le 29 octobre 2001

Le Figaro Magazine- Vous avez un jour écrit que « la Loi n’a pas disparu, mais elle a émigré dans le domaine du subjectif ». Pour l’Eglise, quelles sont les conséquences du relativisme contemporain?

Joseph Ratzinger - Depuis la période des Lumières, la foi n’est plus la mission commune du monde ainsi qu’il en était au Moyen Age. La science a institué une nouvelle perception de la réalité: on considère comme objectivement fondé ce qui peut être démontré comme dans un laboratoire. Tout le reste, Dieu, la morale, la vie éternelle est transféré dans le domaine de la subjectivité. Penser qu’il y a une vérité accessible à tous dans le domaine de la religion impliquerait même une certaine intolérance. Le relativisme devient la vertu de la démocratie.

Pour l’Eglise, la foi chrétienne a cependant un contenu objectif ?

Bien sûr, et dans ce contexte intellectuel, c’est toute notre difficulté pour annoncer l’Evangile. Mais on peut montrer les limites du subjectivisme : si nous acceptons totalement le relativisme, dans la religion mais aussi dans les questions morales, cela aboutit à détruire la société. Avec toujours plus de rationalisme, la raison se détruit elle-même, instituant l’anarchie : quand chacun constitue une île incommunicable, ce sont les règles fondamentales du vivre ensemble qui disparaissent. Si ce sont les majorités qui définissent les règles morales, une majorité peut édicter demain des règles contraires aux règles d’hier. Nous avons eu aussi l’expérience du totalitarisme, pour qui le pouvoir fixait autoritairement les règles morales. Ainsi le relativisme total finit-il dans l’anarchie ou le totalitarisme.

L’Eglise se considère-t-elle toujours comme missionnaire ?

Oui, je dirais de nouveau comme missionnaire. Aujourd’hui, le mot mission n’est pas toujours bien perçu, parce qu’on pense à la destruction des cultures anciennes par les Occidentaux. La réalité historique est cependant différente : nous savons que les missionnaires chrétiens en Afrique, en Asie mais aussi en Amérique latine étaient souvent les vrais défenseurs de la dignité humaine. Ces missionnaires ont sauvé une partie des cultures anciennes en transcrivant les langues indigènes, en rédigeant des dictionnaires et des grammaires. Ils ont aidé à cette grande révolution qu’était la rencontre de l’Europe et de ces peuples, en intégrant les traditions qui convergeaient avec la foi chrétienne. Certains problèmes de l’Afrique, actuellement, résultent du fait qu’avec le rationalisme occidental on a détruit les anciennes forces morales, sans offrir autre chose. Comme on a apporté la technique, restent les armes, et la guerre de tous contre tous. En définitive, c’est la mission chrétienne qui peut défendre l’édification de sociétés modernes, reliées à-leurs racines propres.

Dans les polémiques contre l’Eglise, les questions relatives à la sexualité et au libre arbitre moral reviennent très souvent. Pourquoi cette incompréhension entre le monde moderne et l’Eglise ?

On touche ici à la vision individualiste de l’homme. Notre époque glorifie le corps et ses plaisirs, exalte la liberté sexuelle, mais considère qu’ils relèvent de la biologie plus que de la psychologie. Il s’opère une subtile séparation entre le biologique, le corporel qui échapperaient à la responsabilité spirituelle parce qu’ils sont de l’ordre de la nature et l’être humain comme tel. A partir du moment où l’on considère la sexualité comme un phénomène purement biologique, une morale sexuelle n’a plus de sens. La culture contemporaine est celle de la liberté absolue, pour laquelle l’homme doit « se réaliser ». Il n’existe donc pas une nature humaine qui définisse le Bien et le Mal. Cette vision s’oppose à la tradition de l’ Eglise, mais aussi à toutes les conceptions pour lesquelles est inscrite dans notre nature une certaine ligne de comportement, le sens même de notre être. L’Eglise parle de droit naturel, de morale naturelle. A l’inverse, si nous ne sommes que des produits de l’évolution, nous sommes libres de nous définir. Il y a alors, comme disait Sartre, une liberté dans le sens que « je ne suis pas défini » : dans ma situation, je dois inventer ce qu’est l’homme. Tandis que dans la vision chrétienne l’existence de l’homme, homme et femme, porte une idée du Créateur, un Créateur qui a un projet avec le monde, qui exprime des idées incarnées dans la réalité du monde. Et la relation de fidélité de l’homme et de la femme révèle une destination de l’un à l’autre, dans une profonde unité du corps et de l’esprit, et où se lisent les générations futures. L’élévation de réflexes physiques au rang de réalités vécues dans le respect de la personne, c’est le chemin difficile, mais grand et beau, de la morale chrétienne sur la sexualité.

La charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, adoptée l’an dernier, a refusé de faire référence à l’« héritage religieux » de l’Europe. Que pensez-vous de cette interprétation de la laïcité?

On doit bien définir la laïcité. Pour moi, il existe une notion positive de la laïcité dans ce sens que, phénomène nouveau dans l’histoire, le christianisme a créé la différence en reconnaissant la distinction entre religion et Etat. Cette distinction entre le domaine de Dieu et celui de César est la source du concept de liberté qui s’est développé en Europe, en Occident. Elle implique que la religion donne à l’homme une vision pour toute sa vie, pas seulement pour la vie spirituelle. Mais l’institution religieuse n’est pas totalitaire : elle est limitée par l’Etat. Et l’Etat ne peut pas prendre tout en main : il est limite par la liberté de la religion. L’Etat n’est pas tout, et l’Eglise dans ce monde n’est pas tout. Prise dans ce sens, la laïcité est profondément chrétienne. L’hostilité des nazis au christianisme, surtout au catholicisme, était fondée sur cette idée que l’Etat est tout. Mais si la laïcité veut signifier que dans la vie publique il n’y a pas de place pour Dieu, c’est une grande erreur. Les institutions politiques et les institutions religieuses possèdent leurs sphères propres. Cependant les valeurs fondamentales de la foi doivent se manifester publiquement, non par la force institutionnelle de l’Eglise, mais par la force de leur vérité intérieure. Si la laïcité veut exclure la religion, c’est une mutilation de l’être humain.

La confrontation entre le monde occidental et le monde musulman est-elle un choc des civilisations ?

L’islam n’existe pas comme un bloc. Il n’y a pas un magistère de l’islam ni de constitution centralisée de l’islam. Le Coran fournit, certes, une référence commune au monde islamique. Mais il donne lieu à des interprétations différentes, et l’islam s’incarne dans des contextes culturels divers, de l’Indonésie à l’Inde, du Proche-Orient à l’Afrique. Donc le monde islamique n’est pas un bloc, et n’efface pas les tempéraments nationaux : il est des pays à majorité islamique qui sont très tolérants, et d’autres qui excluent plus ou moins le christianisme. Aujourd’hui, l’islam est très présent en Europe. Et il semble que se manifeste un certain mépris chez ceux qui estiment que l’Occident a perdu sa conscience morale. Par exemple, si le mariage et l’homosexualité sont considérés comme équivalents, si l’athéisme se transforme en droit au blasphème, notamment en art, ces faits sont horribles pour les musulmans. D’où l’impression diffuse, dans le monde islamique, que le christianisme est mourant, que l’Occident est décadent. Et le sentiment que l’islam porte seul la lumière de la foi et de la moralité. Une partie des musulmans voient dans ce cas une opposition fondamentale entre le monde occidental, et son relativisme moral et religieux, et le monde islamique. Parler d’une confrontation des cultures, c’est parfois vrai : dans le mépris envers l’Occident, on trouve les séquelles du passé au cours duquel l’islam a subi la domination des pays européens. On peut alors se heurter à un fanatisme terrible. C’est l’une des faces de l’islam ; ce n’est pas tout l’islam. Il existe aussi des musulmans qui désirent un dialogue pacifique avec les chrétiens. En conséquence, il est important de juger les différents aspects d’une situation qui est préoccupante pour toutes les parties en présence.

Le monde moderne vivait dans le culte du progrès et de la raison. Après deux guerres mondiales, le goulag, Auschwitz, le terrorisme, les notions de progrès et de raison ont-elles un sens ?

Face au concept de progrès, j’ai toujours été sceptique. Il y a naturellement un progrès dans le nombre de nos connaissances, dans les sciences et techniques. Mais ces progrès n’apportent pas nécessairement un progrès dans les valeurs morales ni dans notre capacité à faire bon usage du pouvoir conféré par ces connaissances. Au contraire : le pouvoir peut être un facteur de destruction. J’ai toujours été opposé à l’esprit d’utopie, à la croyance en une société parfaite : concevoir une société une fois pour toutes parfaite, c’est exclure la liberté de chaque jour. Tant il est vrai que la raison et la morale sont fragiles, une société peut toujours s’autodétruire. Ce qu’il faut espérer, c’est la présence suffisante de forcesmorales capables de résister au Mal.

Ventes d’organes, manipulations génétiques, clonage : faut-il poser des limites à la recherche
médicale et scientifique ?

Pour l’homme moderne, l’idée de mettre des limites à la recherche constitue un blasphème.
Il existe cependant une limite intérieure, et c’est la dignité de l’homme. Des progrès payés
au prix du viol de la dignité humaine, c’est inacceptable. Si la recherche s’attaque à l’homme, c’est un dévoiement de la science. Même si l’on prétend que telle ou telle recherche ouvre des possibilités pour l’avenir, il faut dire non quand l’homme est en jeu. La comparaison est un peu forte, mais je rappelle que jadis certains ont procédé à des expérimentations médicales avec des personnes qu’ils déclaraient inférieures. Où mènera la logique qui consiste à traiter un foetus ou un embryon comme une chose ?


Qu’attend l’Église de la jeunesse ?

Que la jeunesse ne porte pas en elle les préjugés des générations de 68, qui ont aliéné nombre de personnes - et aussi de gens d’Eglise - à la foi. Nous attendons que la jeunesse reparte avec une nouvelle vitalité, une ouverture pour découvrir dans le Christ un Dieu qui est vérité et amour.

Quelles seront les grandes tâches du prochain pontificat ?

Ce n’est pas à moi d’établir son programme ! Et puis le monde change rapidement : ce qui nous apparaissait impératif hier ne revêt plus aujourd’hui la même importance. Il me semble que les problèmes les plus urgents, pour l’Eglise, résultent de ce que nous venons d’évoquer. Comment répondre à la situation posée par un monde occidental qui doute de lui-même, qui ne se reconnaît plus un fondement rationnel dans une foi commune, un monde qui est donc laissé au subjectivisme et au relativisme ? Et puis, il y a l’islam et aussi le bouddhisme, les deux grands défis pour le monde occidental : trouver le dialogue avec eux, trouver la possibilité de se comprendre sans perdre la grande lumière qui nous est venue dans la figure de Jésus-Christ.


(*) Jean Sévilla est l’auteur d’un excellent essai intitulé “Quand les catholiques étaient hors la loi” (2005, Ed. Perrin), où, en faisant l’historique de la laïcité en France depuis la loi férocement anticatholique de 1905, il constate que la laïcité s’est effectivement imposée... au prix d’un véritable “KO” infligé à l’Eglise: ce que le politiquement correct actuel cherche à faire oublier.


[Modificato da beatrice.France 04/12/2005 14.13]

TERESA BENEDETTA
00domenica 4 dicembre 2005 14:29
Merci encore, Beatrice. J'avais cherche cette article des mois, mais sur Figaro online c'etait disponible seulement aux abonnes.
beatrice.France
00lunedì 5 dicembre 2005 08:24
La semaine de Benoît XVI...
... vue par le journal Présent
Voir à ce sujet la rubrique Témoignages sur ce forum

2 décembre


Sida: Chirac aux antipodes de Benoît XVI

A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, Jacques Chirac a demandé mercredi au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, de réunir les fabricants de préservatifs et de distributeurs pour voir comment on pourrait en mettre dans tous les établissements scolaires et délivrer ainsi la capote à un prix qu'il a fixé lui-même à 20 centimes !
Reste à savoir si l'Enseignement catholique voudra se montrer une nouvelle fois « solidaire » de l'Enseignement public en accompagnant cette véritable incitation publique à la débauche de la part de l'Education nationale et du chef de l'Etat...

Le même jour pourtant, Benoît XVI a saisi l'occasion de son audience générale pour souligner à la fois sa proximité avec les malades et leurs familles mais pour rappeler aussi la position de l'Eglise en matière de prévention véritable.
Dans un message diffusé à l'occasion de cette journée de lutte contre le sida, le président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, le cardinal Lozano Barragan, a déclaré que la transmission de la maladie était favorisée par « une sorte de culture pansexuelle qui dévalorise la sexualité, en la réduisant à un simple plaisir sans signification ».
Cette culture de mort dont Chirac se fait une nouvelle fois le promoteur officiel en voulant faire de la diffusion du préservatif une espèce de « cause nationale » au lieu de mettre en avant le seul moyen honnête, sûr et vertueux contre cette maladie contagieuse, à savoir la fidélité conjugale et la restriction sexuelle qu'impose la chasteté.
Selon une inversion diabolique, on demande maintenant aux jeunes et aux moins jeunes, non plus de rester fidèles à l'amour mais au préservatif, comme le répètent en boucle d'ignobles campagnes publicitaires (qui occultent le fait pratique que le caoutchouc, lui, est loin d'être fidèle !).
Renversant aussi en quelque sorte l'adage populaire peu importe l'ivresse pourvu qu'on est le contenant ! Faites n'importe quoi, des choses contre nature de préférence, cela sera toujours bien et « moral » si vous « sortez couverts » !

Une véritable prévention doit être fondée sur « une conception et une pratique sexuelles justes » dans le cadre du mariage « unique et indissoluble », a rappelé au contraire le Cardinal, réaffirmant la position constante de l'Eglise.
II souligne aussi à cette occasion que - contrairement à une idée reçue soigneusement entretenue par les médias qui préfèrent soutenir les pompiers-pyromanes - l'Eglise catholique est sans doute la plus en pointe dans le combat contre ce fléau du sida tant dans l'ceuvre - de prévention que dans celle d'assistance solidaire envers ceux qui sont frappés 27 % des centres de soins sont gérés par elle, engagée pleinement dans cette lutte et offrant des suggestions pour des actions à venir.

« En suivant de près l'exemple du Christ, l'Eglise a toujours considéré le soin des malades comme une partie intégrante de sa mission... J'encourage donc les nombreuses initiatives promues, de façon spéciale par les communautés ecclésiales, pour vaincre cette maladie, et je me sens proche des malades du sida et de leurs familles, invoquant pour eux l'aide et le réconfort du Seigneur », a déclaré le Saint-Père au cours de son audience générale.
[...]
RÉMI FONTAINE


3 décembre


Benoît XVI et le droit de l'Eglise

Recevant les nouveaux ambassadeurs de onze pays venus lui présenter leur lettre de créance, Benoît XVI a rappelé jeudi l'importance de « porter une attention spéciale à la jeunesse, en donnant aux familles et aux différentes structures éducatives les moyens de former et d'éduquer les jeunes, de leur transmettre les valeurs spirituelles, morales et sociales essentielles, les préparant ainsi à un avenir meilleur et à une véritable conscience de leur rôle dans la société et des attitudes qu'ils doivent adopter pour servir le bien commun et pour être attentifs à tous ».

Dans cette perspective, le Pape a défendu devant le représentant du Danemark, Sten Erik Malmborg Lilholtk, le droit de l'Eglise à intervenir dans le débat public « L'Eglise a le droit et le devoir de signaler les dangers nés d'une ignorance ou d'un déni de l'origine et du destin divin de l'homme. »
Et de préciser avec clarté : « La défense de la vie, de la conception à la mort naturelle, et la stabilité du mariage et de la vie familiale, méritent d'être sauvegardées dans toutes les sociétés, quel que soit l'acharnement de ceux qui cherchent à les mettre à mal. »

Evoquant le bienheureux Charles de Foucauld dont c'était la fête liturgique, le Saint-Père a appelé, devant l'ambassadeur d'Algérie Idriss Jazaïry, « au renoncement à la vengeance et à l'engagement résolu sur le chemin du pardon ».
« Une telle attitude, qui grandit l'homme, est nécessairement associée aux exigences de la justice, a-til ajouté. (...) Le pardon n'est pas une marque de faiblesse et il ne peut ignorer les revendications légitimes des victimes de l'injustice, qui demande que leurs droits soient reconnus et que les dommages subis soient réparés. »
Benoît XVI continue ainsi à rappeler clairement la pensée de l'Eglise. Au grand dam de certains... Ainsi les protestants se sont-ils indignés, ces derniers jours, de la décision du Pape d'accorder des indulgences plénières pour le 40e anniversaire de Vatican II, le 8 décembre prochain.
Certes, reconnaissent-ils, l'Eglise catholique est libre en ce domaine, mais ils tiennent à souligner qu'elles ont été et demeurent un objet de division et nuisent ainsi aux rapports aecuméniques. Cette décision est donc en totale contradiction avec le message eecuménique du Concile.
Nous sera-t-il permis de souligner que, quoi qu'on puisse penser de l'eocuménisme par ailleurs, c'est bien à l'autorité romaine qu'il revient de définir la pensée de l'Eglise sur le sujet, et à personne d'autre ?

Nouvelle nomination au Vatican Benoît XVI vient de nommer le P. Wojciech Giertych, un dominicain polonais de 54 ans, théologien de la maison pontificale, en remplacement du cardinal suisse Georges Cottier (83 ans).
OLIVIER FIGUERAS

sylvie.france
00mercoledì 7 dicembre 2005 18:48
prêcher le faux pour savoir le vrai !
Les médias sont impatientes d'avoir quelque chose à se mettre dans la plume ou le micro .
Ne trouvant rien, les suppositions sont leurs seuls vermiceaux pour subsister [SM=g27828]
Sylvie
-------------------

A quand un concile Vatican III ?
www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-718378,0.html

"Par le mystère entretenu sur ses intentions, par sa manière solitaire d'exercer le pouvoir, par son humilité naturelle, par les foules qui accourent à Rome, le début de pontificat de Benoît XVI ressemble à celui de Jean XXIII.

Elu en 1958 au même âge que Joseph Ratzinger (78 ans), Angelo Roncalli avait la même réputation de "pape de transition".

Mais, pour Jean XXIII, la période d'attente n'avait duré que trois mois.
(...)

Depuis longtemps, l'ancien cardinal Ratzinger a fait de la "dictature du relativisme" son principal ennemi.

Cela ne fait pas forcément l'ordre du jour d'un nouveau concile, mais tout espoir n'est pas interdit. Avant d'annoncer Vatican II, Jean XXIII était très loin de passer pour un pape... réformateur.

HENRI TINCQ
Article paru dans l'édition du 08.12.05"

[Modificato da sylvie.france 07/12/2005 18.50]

[Modificato da sylvie.france 07/12/2005 18.52]

[Modificato da sylvie.france 07/12/2005 18.53]

[Modificato da sylvie.france 07/12/2005 18.53]

beatrice.France
00mercoledì 7 dicembre 2005 21:01
Re: prêcher le faux pour savoir le vrai !

Scritto da: sylvie.france 07/12/2005 18.48
Les médias sont impatientes d'avoir quelque chose à se mettre dans la plume ou le micro .
Ne trouvant rien, les suppositions sont leurs seuls vermiceaux pour subsister [SM=g27828]
Sylvie



Article très révélateur. Je suis bien d'accord avec toi. Henri Tincq m'insupporte. Benoît XVI n'a rien à voir avec Jean XXIII, ni par son parcours, ni par sa stature intellectuelle (ce n'est pas péjoratif pour Jean XXIII, c'est ainsi...)


....
tout espoir n'est pas interdit. Avant d'annoncer Vatican II, Jean XXIII était très loin de passer pour un pape... réformateur


Mais pourquoi sont-ils tous si acharnés à vouloir le voir réformer? S'il réforme, ce ne sera sûrement pas dans le sens qu'ils font semblant d'attendre.
[SM=g27812] [SM=g27812] S'ils avaient la moindre information, la moindre culture, ils sauraient que Benoît XVI n'organisera pas de concile. Le seul but est donc de susciter une attente vaine chez certains catholiques, et donc la déception, et donc la zizanie...
En tout cas, voilà deux articles qui passent sous mes yeux (il y en a peut-être d'autres) où Henri Tincq dit qu'il ne sait rien. Il pourrait donc tout aussi bien se taire.

[Modificato da beatrice.France 07/12/2005 21.12]

sylvie.france
00mercoledì 7 dicembre 2005 22:10
8 décembre 2005
www.kipa-apic.ch/meldungen/sep_show_fr.php?id=2729
Journée chargée demain pour notre Benedetto :

-messe le matin vers 9h30
-angelus à 12h
-hommage l'après-midi vers 16h
-visite d'une exposition

j'en profite pour re-signaler cet excellent site et les remercier :
www.kipa-apic.ch/about/index_fr.php

[SM=g27818] ce n'est pas l'annonce de "vatican III" [SM=g27828] mais c'est de l'info quand même ..... [SM=g27824]

sylvie
beatrice.France
00giovedì 8 dicembre 2005 08:06
Prêcher le faux pour savoir le vrai...Toujours à propos de l'article d'Henri Tincq:
Dans le blog "Le salon beige"


07 décembre 2005
Quand l'Eglise dispense ses grâces, Henri Tincq n'est pas content

Les billets de Henri Tincq deviennent de plus en plus pathétiques.
Dans sa dernière tribune, le chroniqueur religieux au Monde constate que son interprétation (subversive) de Vatican II "est à bout de souffle". Mais, un peu comme Antoine de Tounens se convainquant qu'il sera un jour, bientôt, reconnu dans ses droits, il se persuade qu'un concile "Vatican III" remettra à leur place les "conservateurs" et lui donnera raison.

Et le dévaveu que lui inflige l'histoire rend Tincq grincheux. Au lieu de se réjouir, en catholique, des grâces dispensées par l'indulgence du 8 décembre, il la déplore et critique vivement le Pape :

Le recours aux "indulgences" (remise de peine encourue pour les péchés), qui furent à l'origine de la rupture avec Luther et restent un sujet d'irritation pour les protestants, devient abusif et ostentatoire. Comme il l'avait fait au moment des JMJ de Cologne, Benoît XVI vient d'en accorder à nouveau le bénéfice aux fidèles qui s'associeront aux célébrations du quarantième anniversaire du concile ! Ce qui est, précisément, en totale contradiction avec l'esprit de Vatican II.
Henri Védas


beatrice.France
00giovedì 8 dicembre 2005 09:10
Message de Benoît XVI pour la journée de la musique sacrée
Benoît XVI demande que les évêques encouragent l’étude sur le rapport entre musique et liturgie, en veillant aux modalités d’application de la mélodie sacrée et en particulier sur les innovations.
Agence Zenit


Telle est la recommandation de Benoît XVI dans son message pour la Journée d’étude et de musique sacrée qui a eu lieu aujourd’hui au Vatican, à l’initiative de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements.

Le pape soulignait le souci de ses prédécesseurs pour que les indications pastorales et les choix normatifs promeuvent une musique plus adéquate au déroulement de la liturgie sacrée, en évitant des dérives, des erreurs, des inconvenances.

On se souvient que le pape est un connaisseur passionné de musique classique et de chant grégorien. Les notes de Bach ont marqué la fin de la messe d’inauguration de son pontificat, le 24 avril dernier.

Mais le message du pape cite avant tout le « Chirographe » écrit par Jean-Paul II, en 2003, à l’occasion du centenaire du motu proprio de Pie X, « Entre les sollicitudes », sur le renouveau de la musique sacrée dans le culte.

« En faisant mienne l’instance de mon bien-aimé prédécesseur, affirme Benoît XVI, je désire encourager les amateurs de musique sacrée à continuer sur cette voie. Il est important de stimuler, comme le recommande aussi ce symposium, la réflexion et la confrontation sur la relation entre musique et liturgie, en veillant toujours à la pratique et aux expériences, en accord et en collaboration constantes avec les conférences épiscopales des différentes nations ».

En ouvrant le congrès, le cardinal Francis Arinze, préfet du dicastère organisateur, avait souligné l’importance du magistère ecclésial au rôle de la musique sacrée dans la liturgie en disant: « La musique sacrée doit être en harmonie avec la grandeur de l’acte liturgique qui célèbre les mystères du Christ; elle doit être caractérisée par un sens de la prière, de la beauté, de la dignité. Elle ne doit pas céder à la légèreté, à la superficialité, ou à la théâtralité ».

Le 21 octobre dernier, au terme d’un concert de musique classique en son honneur, en la salle Paul VI du Vatican, le pape s’était arrêté à l’importance universelle de la musique.

Il disait: « Je formule des vœux pour que l’harmonie du chant et de la musique, qui ne connaissent ni barrières sociales ni religieuses, représentent une constante invitation pour les croyants et pour toutes les personnes de bonne volonté, à rechercher ensemble le langage universel de l’amour qui rend les hommes capables de construire un monde de justice et de solidarité, d’espérance et de paix ».


[Modificato da beatrice.France 08/12/2005 9.10]

beatrice.France
00giovedì 8 dicembre 2005 13:13
Benoît en Bavière en septembre 2005

BERLIN, 8 déc 2005 (AFP) - Benoît XVI en Bavière du 10 au 15 septembre 2006

Le pape allemand Benoît XVI se rendra du 10 au 15 septembre 2006 en Bavière (sud de l'Allemagne) pour son premier voyage dans son pays natal depuis son élection en avril, a annoncé jeudi l'archevêque et cardinal de Munich, Friedrich Wetter.

Le pape se rendra à Munich, Ratisbonne, au site de pèlerinage Altötting et dans son village natal de Marktl-am-Inn, a précisé Mgr Wetter, qui avait invité en Bavière Josef Ratzinger juste après son élection à la tête de l'Eglise catholique le 19 avril.

Le chef du gouvernement de l'Etat régional de Bavière, Edmund Stoiber, l'avait invité le 3 novembre à se rendre à Munich en 2006 lors d'une rencontre avec le souverain pontife au Vatican.

Le pape a participé en août 2005 aux Journées mondiales de la jeunesse à Cologne, son premier déplacement à l'étranger.

Avant d'être nommé archevêque de Munich en mars 1977 puis cardinal quatre mois plus tard, le 27 juin 1977, Joseph Ratzinger était professeur de théologie à l'université de Ratisbonne.

beatrice.France
00giovedì 8 dicembre 2005 20:23
Les propos de Finkielkraut rejoignent ceux du Saint-Père
Dans "Présent" du 6 décembre

De Benoît XVI à Finkielkraut
« L'ultime profanation de la laïcité »

A L'OCCASION de l'anniversaire de la déclaration du concile Vatican II sur la liberté religeuse, Benoît XVI a rappelé dimanche, avant l'Angélus, qu'il s'agissait d'un droit en fonction d'un devoir. Lesquels découlent tous deux de la dignité de l'homme, fondement de ce droit-devoir qui est « de chercher la vérité, celle tout d'abord qui concerne la religion ».
II a ensuite dressé un constat plutôt négatif de la reconnaissance civile de ce droit-devoir en matière de vérité religieuse, trop souvent compris comme une liberté de (pratiquer n'importe quelle religion au sens libéral) au lieu d'une liberté pour (aller et faire aller vers le vrai).

« La liberté religieuse est en effet bien loin d'être partout vraiment respectée », a déclaré le Saint-Père en distinguant deux situations

1. « Dans certains cas celle-ci est niée pour des raisons religieuses ou idéologiques. » On reconnaîtra ici tous les totalitarismes déclarés, qu'ils soient idéologiques, comme le communisme, ou religieux, comme l'islamisme (théocratique). Lesquels prétendent empêcher notamment l'expression et la pratique de la foi catholique. Voire contraindre de sacrifier à leurs idoles...
2. « Dans d'autres cas, tout en étant reconnue par écrit, elle est entravée dans les faits par le pouvoir politique ou, de manière plus insidieuse, par la prédominance culturelle de l'agnosticisme et du relativisme. »

On reconnaîtra là le « totalitarisme sournois » de la démocratie moderne ou religieuse, selon les mots mêmes de Jean-Paul II. Laquelle, sans reconnaître aucun culte, prétend contraindre les religions à se reconnaître mutuellement sur le même plan d'égalité, sous la tutelle du pouvoir étatique, au nom de la soi-disant laïcité ouverte ou apaisée, « bien commun » des religions. Et donc empêcher la vraie religion d'opposer publiquement à l'Etat un pouvoir spirituel, surnaturel, garant de la morale :

« Non à une loi morale qui primerait la loi civile » (Chirac),
« Ne pas se mettre en contradiction avec les grands principes de la République » (Mgr Ricard).

On reconnaîtra également le pacte laïque que Jean Madiran décrivait dans notre numéro de vendredi dernier - comme découlant de la loi de 1905 - et auquel se rallient nos évêques - au nom de la même liberté religieuse invoquée par le Pape - dans ce qui apparaît comme une privatisation du religieux. Et pire encore une dénaturation des grandes religions révélées, comparable à l'aliénation des contractants dans le funeste pacte social de Rousseau...

Sans aller plus loin dans les contradictions des interprétations et des tentatives diverses pour dénouer ce fameux noeud gordien de la déclaration conciliaire sur la liberté religieuse dans ce monde sécularisé, nous renverrons, en écho à l'Angélus de Benoît XVI, aux fortes paroles que vient de prononcer à nouveau Alain Finkielkraut dans un entretien accordé cette fois à La Nef de décembre :

« Le relativisme est la plaie de nos sociétés quand bien même il ne conduirait pas au totalitarisme. Il conduit au nihilisme (...) effrayant du "tout est égal" qui accompagne l'enlaidissement du monde. »

Et de conclure que lui-même, comme d'autres, se situe en rébellion spirituelle, «face précisément à une laïcité qui n'est rien d'autre que la profanation ultime » ...

RÉMI FONTAINE

[Modificato da beatrice.France 08/12/2005 22.11]

@Nessuna@
00venerdì 9 dicembre 2005 04:43
J'ai trouve cet rarticle sur le site de "le Figaro". Comme j'habite au Brèsil je sais que ici la Iglesie catholique fait face au même problème


Le Salvador sous influence évangélique sous influence évangélique Frédéric Faux
[20 octobre 2005]

LA MUSIQUE qui s'échappe de l'église évangélique Nouvelle Famille, située à l'étage d'une banale maison de Santa Tecla, au Salvador, inonde toutes les rues alentour. Le pasteur a commencé son «show». Micro à la main, il harangue la trentaine de fidèles de ce mardi soir : «Toi, tu es quelqu'un de spécial... Nous sommes tous spéciaux car habités par l'Esprit saint.» Avec un bagou d'animateur de télé, il interprète la Bible en piochant des paraboles dans sa propre vie. Le public répond, applaudit. Enchaînement sur une mélodie sucrée pour le temps de prière : les mains se lèvent au ciel, puis chacun étreint fiévreusement son voisin. A la fin de l'office, la tension retombe brusquement. Eduina s'effondre en larmes : «Lorsque j'allais à l'église catholique, je ne ressentais rien. Ici, nous parlons d'un Dieu vivant, qui change notre vie, qui nous ouvre les yeux.»


A l'image d'Eduina, des millions de Latino-Américains, déçus du catholicisme, peuplent aujourd'hui les églises évangéliques. S'agissant du continent où vit la moitié des catholiques de la planète, cette persistante érosion est l'un des plus grands défis lancés au pape Benoît XVI : les fidèles évangéliques représentent déjà 30% de la population au Salvador et au Guatemala voisin. L'un d'entre eux y a même été élu en 1990 président de la République, ce qui était alors une première en Amérique latine.

Cette percée au sein de la population tient d'abord à la multiplication des appellations, créées de toutes pièces par des gourous locaux ou dépendantes de grands réseaux américains. Communauté biblique Salem, Eglise baptiste Béthanie, Eglise prophétique Kemuel ou Jérusalem poussent dans le moindre hangar, animées par de jeunes pasteurs qui ne subissent pas les contraintes du célibat et des longues études imposées par l'Eglise catholique.


«Dans le village de mes parents, le curé ne venait que certains dimanches, se souvient Eduina. Chez nous, les leaders de quartier ouvrent leur maison quotidiennement pour l'étude de la Bible ou la prière. On a aussi des groupes de rencontre pour guérir les blessures de l'âme. J'ai vu des gens changer à 180 degrés. J'ai vu des guérisons divines.» Cette parole évangélique, revendiquant une application littérale de la Bible tout en s'adaptant à l'expérience de chacun, prônant à la fois la prohibition de l'alcool, une sexualité très stricte et une communion poussée entre les fidèles, s'est ancrée en Amérique latine dans les années 80.


S'imposant d'abord parmi les plus déshérités, elle a gagné toutes les couches de la population. «En 1974, quand j'ai quitté le catholicisme, il n'y avait que deux mille adeptes de l'évangélisme au Salvador, confie Mauricio Zablah, pasteur de la Nouvelle Famille. C'était considéré comme la religion des ignorants, des sans-profession, des pauvres...» Aujourd'hui, des 4 x 4 tout en chromes sont alignés devant l'église et les fidèles versent sans protester le diezmo, soit 10% de leur salaire, pour la faire vivre. «Il arrive même qu'ils donnent plus», ajoute-t-il.


La plupart de ces chapelles n'ont pourtant aucune histoire, aucune légitimité particulière. C'est le cas du Tabernacle, lancé il y a trente ans au Salvador par le docteur Lopez Bertran. «Après avoir été converti par des pasteurs américains, je suis parti pour la mission baptiste internationale au Tennessee, raconte ce colosse vêtu d'un costume noir qui vient de passer quelques mois de prison aux Etats-Unis pour faux passeport. Je suis revenu en 1975, seul. Nous avons désormais 237 filiales dans le pays, 27 à l'étranger, et un séminaire où se forment 800 pasteurs.» L'«entreprise» a annexé une rue entière de la capitale salvadorienne, où ont poussé un temple gigantesque, une chaîne de télévision, des radios, une école biblique, une garderie et un complexe sportif. Tout cela grâce au soutien des seuls membres.


«Après le culte, ils vont parler du Christ dans les parcs, dans les hôpitaux, dans la rue, se félicite le docteur Lopez Bertran. Nous touchons au moins 30 000 nouvelles personnes chaque semaine.» Un activisme dont le père Esquival, chancelier de l'archidiocèse de San Salvador, mesure les conséquences dans toute la région.


Dans les Etats indiens du sud du Mexique, où la formation de diacres pouvant célébrer la messe en langue vernaculaire a été interrompue par Jean-Paul II, ainsi que dans les montagnes du Guatemala, les catholiques seraient déjà minoritaires. Au Salvador même, les prédicateurs américains invités par Elim, qui prétend être la deuxième Eglise évangélique du monde, réalisent des miracles devant des rassemblements de 200 000 fidèles. Dans les campagnes, ce sont les rugissements des sonos évangélistes qui éclipsent quotidiennement le traditionnel carillon des cloches. «Le résultat, il est là, soupire le père Esquival en brandissant les statistiques qu'il envoie tous les ans au secrétariat d'Etat du Vatican. Dans mon archidiocèse, où vivent 4 millions d'habitants, 26 780 baptêmes ont été célébrés en 2004, contre plus de 100 000 il y a dix ans. Le nombre de communions est tombé à 17 000, celui des mariages s'est écroulé à 2 829.» Décidé à lutter contre ces désertions, le père Esquival a créé dans sa paroisse un système intégral d'évangélisation qu'il a exposé à la dernière conférence épiscopale : «Mes fidèles sont divisés en 12 secteurs, chacun dirigé par un laïc que j'ai formé. Lorsque l'Eglise ferme à 19 heures, les 12 maisons paroissiales ouvrent. On se réunit, on prie, on partage... Ou nous suivons cette évolution, ou bien nous disparaîtrons.»
beatrice.France
00venerdì 9 dicembre 2005 15:59
Voilà ce qu'Henri Tincq devrait lire pour s'informer...
Au lieu d'annoncer un hypothétique Vatican III, qui n'aura probablement jamais lieu, au moins sous ce pontificat, les journalistes feraient bien de se contenter de recopier les dépêches d'agence, l'information y gagnerait en clarté et en vérité.
Benoît XVI déclare on ne peut plus clairement, et il l'a déjà répété à plusieurs reprises: on est loin d'avoir épuisé toutes les richesses de Vatican II, il a été peut-être mal appliqué et mal compris, ce qui importe maintenant, c'est de laisser découvrir et de mettre en application le VRAI Vatican II. Dès lors, l'"usine à gaz" d'un nouveau Concile devient impensable.


Papa: "Concilio Ben Interpretato Dai Miei Predecessori"
(ASCA) - Citta' del Vaticano, 8 dic -

"Evento ecclesiale piu' grande del secolo ventesimo"

Con questa parole il papa ha ricordato oggi, prima della recita dell'Angelus, la conclusione del Concilio Vaticano II avvenuta l'8 dicembre 1965.
"Presiedendo questa mattina una solenne celebrazione eucaristica nella Basilica Vaticana - ha aggiunto il papa - ho voluto rendere grazie a Dio per il dono del Concilio Vaticano II. Ho voluto inoltre rendere lode a Maria Santissima per aver accompagnato questi 40 anni di vita ecclesiali ricchi di tanti eventi. In modo speciale, Maria ha vegliato con materna premura sul pontificato dei miei venerati predecessori, ognuno dei quali con grande saggezza pastorale, ha guidato la barca di Pietro sulla rotta dell'autentico rinnovamento conciliare, lavorando incessantemente per la fedele interpretazione ed attuazione del Concilio Vaticano II".
Il pontefice ha poi informato che nel pomeriggio si rechera' in Piazza di Spagna "ai piedi della statua dell'Immacolata. Vi chiedo di unirvi spiritualemnte a questo pellegrinaggio che vuole essere un atto di filiale devozione a Maria, per affidarle l'amata citta' di Roma, la Chiesa e l'intera umanita".

Le Pape: "Le Concile a été bien interprété par mes prédecesseurs:

"L'évènement écclésial le plus important du XXème siècle".
C'est avec ces mots que le Pape a commémoré aujourd'hui, avant la récitation de l'Angelus, la clôture du Concile Vatican II, survenue le 8 décembre 1965. "Présidant ce matin une célébration eucharistique solennelle dans la Basilique Vaticane, - a ajouté le Pape - j'ai voulu rendre grâce à Dieu pour le don du Concile Vatican II.
J'ai voulu aussi rendre louange à Marie Très Sainte, pour avoir accompagné ces 40 années de vie écclésiale riches de tant d'évènements. D'une manière particulière, Marie a veillé avec un soin maternel sur le pontificat de mes vénérés prédécesseurs, et chacun d'entre eux, avec une grande sagesse pastorale, a guidé la barque de Pierre sur le chemin de l'authentique renouvellement conciliaire, travaillant inlassablement pour la fidèle interprétation et mise en application du Concile Vatican II."
Le Pontife a ensuite informé qu'il se rendrait dans l'après-midi Place d'Espagne "aux pieds de la statue de l'Immaculée. Je vous demande de vous unir spirituellement à ce pélerinage, qui se veut acte de dévotion filiale à Marie, pour lui confier la ville bien-aimée de Rome, l'Eglise et l'humanité toute entière"





Comme il sait dire avec des mots simples (je le vois, car ils ne soulèvent pas de problèmes de traduction) des choses fortes et essentielles! La simplicité de l'expression est un don rare, que notre Saint-Père possède... parmi tant d'autres.


[Modificato da beatrice.France 09/12/2005 16.27]

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