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Lectures, expériences personnelles, pélerinages, voyages, etc.

Ultimo Aggiornamento: 26/06/2006 15:03
16/06/2006 13:16
 
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Dans cette discussion, vous pouvez poster vos réflexions et expériences liées à la religion ou à la spiritualité, mais n'ayant pas de rapport direct avec Benoît.
Ce qui s'apparente à la "polémique" ira de préférence dans la rubrique <humeurs>

[Modificato da beatrice.France 16/06/2006 13.19]

19/06/2006 01:45
 
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Chers Tous,

Me voilà de retour de Fátima, le cœur tout chargé d’émotions, de souvenirs impérissables, de rencontres merveilleuses, de grâces divines, et surtout… d’amour, un amour fou. J’ai vécu un pèlerinage tout à fait exceptionnel, sans doute l’un des plus beaux de toute ma vie. Permettez-moi de vous le raconter brièvement ; j’en parlerai peut-être davantage quand j’aurai plus de temps.

Notre groupe de pèlerins est arrivé le jour de l’Ascension vers midi. Nous avons été logés à l’intérieur même du sanctuaire, à la Casa Nossa Senhora do Carmo. Le service était impeccable, tout était parfait, et ma chambre était à quelques mètres seulement de la suite pontificale où Paul VI et Jean-Paul II avaient été logés. Pour aller à la basilique il suffisait simplement de sortir et de traverser une allée. Cela était beaucoup plus commode qu’à Lourdes où les hôtels sont en ville.

Je suis arrivé sur l’esplanade ; devant moi se trouvaient à quelques mètres la basilique et la chapelle des Apparitions. À cette vue j’ai été frappé d’une vive émotion et les larmes me sont montées aux yeux. Je suis alors tombé à genoux sur le sol et ces paroles sont spontanément montées de mon cœur jusqu’à mes lèvres : « Jésus je T’aime plus que tout, Seigneur je T’aime dans le très Saint Sacrement, merci Vierge Marie, merci mon Dieu de l’amour pour le Pape que Tu as mis dans mon cœur ! », et j’ai déposé un baiser sur les médailles de Benoît XVI et de Notre-Dame de Fátima que je porte autour du cou.

Je suis d’abord allé prier à la basilique, qui est une grande église, toute blanche, très sobre, et majestueuse. Je me suis recueilli avec beaucoup de ferveur sur les tombes des Bienheureux François et Jacinthe, ainsi que de Sœur Lucie, qui est retournée à Dieu il y a un peu plus d’un an.

Après cela je me suis rendu à la capelinha, la petite chapelle construite sur le lieu des Apparitions. L’après-midi s’est écoulée calmement, et vers le soir, quand il faisait moins chaud, j’ai fait le caminho da penitência, le chemin de la pénitence. Il s’agit d’une longue bande de marbre qui part du fond de l’esplanade et qui va jusqu’à la chapelle. On doit y avancer sur les genoux, ce que j’ai fait, tout en récitant le très Saint Rosaire. Vers la moitié du chemin, j’ai commencé à beaucoup souffrir, mais j’ai été très heureux de pouvoir moi aussi répondre à l’appel de Notre-Dame en me sacrifiant et en souffrant pour l’amour du Christ, pour la conversion des pécheurs, pour le Saint-Père, et en réparation des offenses commises contre le Cœur Immaculé de Marie. J’ai recommencé cet exercice le lendemain et le surlendemain ; mes genoux sont ensanglantés, mais ce fut sans aucune doute pour moi l’instant le plus fort de ce pèlerinage.

La procession du soir fut aussi très belle, mais je fus assez étonné de voir si peu de monde. Le lendemain nous fîmes le Chemin de Croix qui se trouve à deux kilomètres du sanctuaire. Nous vîmes également le cabeço où l’Ange du Portugal était apparu aux pastoureaux pour les préparer à la venue de la Mère de Dieu. J’ai également eu le bonheur d’aller à Aljustrel, le hameau où vivaient les enfant. J’ai vu la maison de Lucie ainsi que celle de Jacinthe et François, où se trouvait encore le lit où le petit berger était mort. Mais surtout, la Sainte Vierge me fit la grâce de rencontrer la nièce des deux enfants, une vieille dame très aimable, qui accepta avec beaucoup de gentillesse d’être photographiée. Ce fut pour moi une immense émotion que de me rendre dans cette petite maison portugaise, où le grand Saint Josémaría était entré quelques décennies plus tôt. L’après-midi j’assistai à la Messe à la basilique du sanctuaire.

Le samedi était le dernier jour de notre pèlerinage. Nous partîmes après le repas de midi, mais j’eus tout de même le temps le matin d’aller à la Messe, de prier le Rosaire, et de faire le chemin de pénitence. Je suis parti avec un peu de peine certes, mais le cœur comblé par la Vierge Marie. Notre groupe était très sympathique, très fervent et en même temps très convivial. Nous avons été un peu comme une famille, nous avons partagé des moments de rire, de prière, de partage, et la personne qui nous conduisait avait tout organisé à la perfection. J’ai eu aussi l’occasion de faire de l’apostolat dans notre groupe, et on m’a donné la parole afin d’expliquer un peu l’appel universel à la sainteté proclamé par le Concile Vatican II, et la recherche de Dieu dans la vie ordinaire et le travail. Ma « prédication » a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme et j’ai aussi distribué le paquet d’images que j’avais emmené.

J’ai également rencontré des personnes très aimables qui m’ont laissé leur adresse, en particulier un prêtre du Brésil, et une commerçante de Fátima qui était de la famille de Maria des Neves, la jeune fille dont la Vierge avait parlé dans Sa première Apparition. J’ai acheté quelques souvenirs, des chapelets, des images, des médailles, trois jolies statues de la Vierge, quelques crucifix pour chez moi, quelques livres aussi.

Ce pèlerinage m’a beaucoup apporté. Je pourrais le résumer en disant qu’il m’a donné un plus grand amour pour la Vierge Marie, pour le Saint-Père, et avant tout pour le Christ dans le Saint-Sacrement et dans Sa Passion ; il a aussi mis en moi un plus ardent désir de sainteté, d’amour de Dieu et de mortification, et puis… une plus grande envie d’approfondir ma connaissance de la langue portugaise. Durant ces quelques jours, j’ai beaucoup prié, beaucoup souffert, mais surtout… beaucoup aimé. Pour tout cela, merci Vierge Marie, merci Notre-Dame de Fátima !

Bien amicalement à tous, en union de prières,

Jean-François
_________________________
« Non abbiate paura di Cristo ! Egli non toglie nulla, e dona tutto ! »
Benedetto XVI

www.ratzinger2005.skyblog.com
19/06/2006 20:09
 
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Cher kiko, quel beau récit!
Nous espérons voir bientôt les photos de cette expérience magnifique.
26/06/2006 15:03
 
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Prier le Rosaire
J’aimerais prier pour le Saint-Père, comme il nous l’a demandé. Je crois à la force de la prière, surtout lorsqu’elle vient d’un grand nombre.
Pour ceux qui, comme moi, ne savent pas bien comment s’y prendre, ou en ont perdu l’habitude, voici un mode d’emploi pour “réciter son chapelet”. (source: Le catholicisme pour les nuls)

Comment prier le Rosaire

1. Sur la croix, réciter le Credo.
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur :
qui a été conçu du Saint¬Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Église catholique, à la communion des Saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle.
Amen.


2. Sur la première grosse perle, réciter le Notre Père.
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du Mal.
Amen.


3. Sur les trois perles suivantes, réciter trois Je vous salue Marie.
Je vous salue, Marie, pleine de grâce.
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.


La première partie du Je vous salue Marie est tirée de la Bible. C'est la salutation de l'archange Gabriel : «Je te salue Marie, pleine de grâces ; le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28). Sainte Élisabeth dit à sa cousine Marie « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de ton sein est béni » (Luc 1, 42).

4.Ensuite, sur la chaîne, réciter le Gloria.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen.


5. Commence alors la méditation du premier mystère.
Il y a quatre mystères : joyeux, lumineux, douloureux et glorieux).

6. Sur la grosse perle, réciter le Notre Père.

7. Sur les dix perles suivantes, réciter le Je vous salue Marie.

8. Sur la chaîne, réciter un Gloria.

9. Souvent, on ajoute la prière de Fatima après le Gloria et avant le Notre Père.

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l'enfer et conduisez toutes les âmes au ciel. Nous vous prions spécialement pour celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Amen.


À ce stade, la première dizaine de chapelet est terminée. Répétez les étapes 5 à 9 quatre fois pour réciter les quatre dizaines suivantes.




10. À la fin du Rosaire, on peut terminer en récitant le Salve Regina (en français ou en latin).
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, douceur de notre vie, notre espérance, salut !
Enfants d'Ève, exilés, nous crions vers toi.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Toi, notre avocate, tourne vers nous ton regard miséricordieux. Et, après cet exil, montre-nous Jésus, le fruit béni de ton sein.
Ô clémente, Ô miséricordieuse, Ô douce Vierge Marie.
Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions.
Ô Dieu, dont le Fils unique, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous a acquis les récompenses de la vie éternelle, fais, nous t'en supplions, qu'en méditant ces mystères du Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous puissions imiter ce qu'ils contiennent et obtenir ce qu'ils promettent. Par Jésus-Christ, notre Seigneur.
Amen.


Dans “Voici quel est notre Dieu”, le livre d’entretiens qu’il a publié avec le journaliste bavarois Peter Seewald, Joseph Ratzinger nous explique lui-même la signification de cette prière, et les souvenirs personnels auxquels elle se rattache pour lui, et comme tout ce qu'il dit, c'est fort beau (c'est même ce qui m'a donné l'idée de rechercher le sens et la pratique de cette prière que j'avais oubliée):

LE ROSAIRE
Peter Seewald:
Une prière toute particulière de l Église catholique est directement liée au mystère de Marie: le rosaire. C'est une sorte de litanie, récitée dizaine après dizaine, en s'aidant d'un chapelet, sorte de ficelle de prière où sont enfilées des perles. On débute par la croix (comme confession de foi) ; suivent les « Ave Maria » des trois vertus théologales, la foi, l'espérance et 4 charité; viennent ensuite les trois séries de cinq mystères reliant Marie à Jésus et qui racontent en des formules concentrées tout le Nouveau Testament
De tous temps, de grands penseurs et mystiques ont apprécié les multiples possibilités et la force spirituelle de cette prière. De nos jours, le rosaire est démodé jusqu a la provocation pour les uns ; d'autres y voient une fora surnaturelle à laquelle ils attribuent secours dans le quotidien et une conscience plus éclairée. Je ne sais pas, mais peut-être faut-il y consacrer un certain temps, comme font les bouddhistes tibétains qui y reconnaissent une méditation. Peut-être aussi faut-il prier le rosaire des centaines et des cen¬taines de fois pour que cette prière s'ouvre à nous. On commencera, inver¬sement, à mieux se connaître soi-même et à trouver le centre de soi. D'après vous, quel est le mystère du rosaire ?

Joseph Ratzinger:
L'origine historique du rosaire remonte au Moyen Âge. C'est une époque où les Psaumes constituent la prière normale. Mais beaucoup d'illettrés ne pouvaient participer à la prière des Psaumes bibliques. On cherche alors un psautier pour eux ; on trouve la prière mariale, liée aux mystères de la vie du Christ ordonnés comme les perles enfilées sur une ficelle.
Cette médiation touche le coeur et, par son caractère répétitif, apporte le calme dans l'âme.
Se tenir à la parole de l'Évangile, avant tout à la figure de Marie et aux images de jésus qui ne cessent ainsi de défiler, tranquillise l'âme et libère l'esprit pour Dieu.
Effectivement, le rosaire nous rappelle cette donnée originelle que la répétition fait partie de la prière et de la méditation, et que cette répétition est une façon d'entrer dans le rythme du repos.
Ce qui importe, ce n'est pas que je m'efforce de suivre rationnellement chaque parole dite, mais, au contraire, que je me laisse porter par le calme que procure la répétition et la régularité.
D'autant plus que cette parole n'est pas sans contenu. Elle me présente de grandes images et visions et avant tout la figure de Marie, et par elle celle de Jésus, et m'en pénètre.
Ces gens ont travaillé durement. Ils sont incapables, lorsqu'ils prienr, de prouesses intellectuelles. Au contraire, ils ont besoin d'une prière qui les calme, qui les détourne et les sorte de leurs soucis, leur présente ce qui console et guérit.
Je pense que cette expérience originelle de l'histoire des religions, de la répétition, du rythme, de la parole commune, du choeur, qui me porte et me berce et qui remplit tout l'espace, qui ne me torture pas mais me calme, me console et me délivre, est devenue tout à fait chrétienne : cette expérience permet à l'homme de prier tout simplement dans un contexte marial et dans la lumière du Christ et d'intérioriser le contenu de cette prière, en se laissant aspirer par la parole, au-delà de toute démarche intellectuelle.

PS:
Avez-vous une manière particulière de prier le rosaire ?

JR:
Je le fais tout simplement, exactement comme mes parents ont prié. Ils aimaient tous deux cette prière. Et, plus ils avançaient en âge, plus ils l'aimaient. En vieillissant, moins on devient capable de grands efforts intellectuels plus on a besoin alors de se réfugier dans la prière de l'Église.
Voilà: je prie comme ils ont prié
.

PS:
Comment s' prend-on ? Priez-vous un chapelet ou tous les trois à la file?

JR:
Non, trois, c'est trop. Je suis trop remuant et je me tromperais beaucoup. Je n'en prends qu'un, et souvent seulement deux ou trois dizaines, parce que je peux alors intercaler un temps de pause qui me permet de quitter le travail pour m'en libérer, me calmer et me vider la tête. De ce fait, un rosaire entier serait trop long pour moi.



[Modificato da beatrice.France 26/06/2006 16.10]

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